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Coucher-de-soleil.jpg
Oh toi visiteur, amateur de poésie,

Que ta curiosité a mené jusqu’ici,
Laisse-toi naviguer au gré de tes envies
Parcours tout ce qui gravite autour de ma vie.
  Ce ne sont que des essais couchés sur papier,
Une partie de moi qui voulait s’exprimer,
Des mots que je ne pouvais laisser enfermés,
C’est tellement beau de les entendre chanter…
  Flotte sur les méandres de mes sentiments,
Partage rires et peines, vole à mes vents,
Vogue sur mes larmes lourdes comme une enclume
  Pour que ton cœur palpite au rythme de ma plume.


14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 13:08

Drame d’Adrian Lyne de 1993

 

Synopsis :

Camarades de collège, Diana (Demi Moore) et David Murphy (Woody Harrelson) se sont mariés très jeunes et éprouvent l'un pour l'autre un amour grandissant. Mais leurs professions sont frappées par la récession. Pour faire face aux traites, il leur faut réunir d'urgence 50 000 dollars, qu'ils comptent gagner en jouant à Las Vegas. Là, ils ne tardent pas à tout perdre. John Gage (Robert Redford), un milliardaire étrange et séduisant, fait à David une surprenante proposition : un million de dollars en échange d'une nuit d'amour avec Diana.

 

                                                                 



Extraits du film :

 

Woody Harrelson :

«  S’il y a une chose à quoi tu tiens par-dessus tout, n’essaie pas de la retenir. Si elle te revient, elle sera à toi pour toujours. Si elle ne revient pas, c’est que dès le départ elle n’était pas à toi. »

 

Robert Redford essayant de retenir Demi Moore :

«  Je me souviens une fois quand j’étais jeune, je revenais, je ne sais plus très bien, du cinéma, j’étais dans le métro. Il y avait une fille assise en face de moi. Elle portait une robe qui était boutonnée d’ici jusque là. Je n’avais jamais rien vu d’aussi joli. Mais j’étais timide et quand ses yeux croisaient les miens, je tournais la tête. Et quand après je me retournais vers elle, elle tournait la tête. Puis je suis arrivé où je devais descendre. Je suis descendu, la porte s’est refermée et au moment où le train s’éloignait, elle s’est tournée vers moi et elle m’a fait le plus merveilleux des sourires. J’aurais voulu arracher les portes, c’était horrible. Je suis revenu tous les soirs à la même heure pendant quinze jours. Mais je ne l’ai jamais revue. C’était il y a trente ans et je ne crois pas qu’il y ait un jour qui passe sans que je ne pense à elle. Je ne veux plus que ça m’arrive. »

 

Entre Demi Moore et Woody Harrelson :

« Je t’ai déjà dit que je t’aimais ?

-         Non.

-         Je t’aime.

-         Encore.

-         Toujours. »

 

Woody Harrelson à Demi Moore :

« L’erreur que j’ai faite, c’était de croire que je pourrais oublier. Je croyais qu’à nous deux on était invincibles. Mais maintenant je sais que lorsque deux personnes qui s’aiment se font du mal, elles ne peuvent pas oublier. Et si elles restent ensemble, c’est pas parce qu’elles oublient, c’est parce qu’elles pardonnent. J’avais tellement peur que tu l’aimes plus que moi. Non, en fait, j’avais peur que tu aies raison de l’aimer. Je pensais qu’il valait mieux que moi. Maintenant je sais que c’est faux. Il est seulement plus riche. »

 

Robert Redford à son majordome :

« Je voulais que ça finisse. Elle ne m’aurait jamais regardé comme elle l’a regardé. »

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 19:14
Un ami de la bande a fêté récemment ses 30 ans. On m'a chargé de lui concocter un petit récit humoristique et mélancolique retraçant sa vie et nos souvenirs à ses côtés. J'ai donc composé ce texte et je l'ai lu devant l'assemblée lors de sa soirée d'anniversaire...
En espérant que vous y adhèrerez malgré le fait que vous ne le connaissez pas, mais peut-être que cela vous donnera des idées si jamais cette mission vous ait confié...




      Nous avons tous répondu à l’invitation de M pour fêter dignement tes 30 ans. Et oui, on sait que c’est un nouveau cap à passer, un nouveau chiffre des dizaines qui te ronge peut-être mais peu importe pour nous tous, tu resteras toujours le même. Et puis vois ça d’une autre manière, tu es le premier de la bande à accéder à cette marche du podium, tu seras dorénavant notre modèle, tu nous montreras le chemin…

A ce propos qui es-tu ? Te percevons-nous tel que tu es réellement ? Pour répondre à cela, nous avons fait un petit tour d’horizon, nous nous sommes plongé dans nos souvenirs avec plaisir, nous avons cheminé dans les méandres du passé (heureusement d’ailleurs que tu n’as que 30 ans finalement, nous nous serions égarés !) et nous allons te transmettre le fruit de nos réflexions, ces moments de bonheur que notre amitié nous a offerts, tout en sachant que le futur nous en procurera encore bien d’autres…

 

1)      Qui es-tu ?

 

Question existentielle que nous avons jugée nécessaire puisque plusieurs personnes sont réunies aujourd’hui, de tous âges d’ailleurs (regarder les vieux et dire « ben tu vois O c’est pas toi le plus vieux encore, y a pire ! »). Tu as tissé des liens différents avec chacun d’entre nous, vécu d’autres expériences, partagé d’autres moments et nous trouvions important de leur témoigner notre vision de toi, histoire de vérifier si t’es un mytho ou pas !

 

L’adjectif qui a prédominé dans nos discussions est « généreux ». Tu es là, toujours prêt à rendre service et à consoler tes « tepos » quand le vague à l’âme les submerge, alors tu nous emmènes dans tes délires et ton éternelle bonne humeur nous envahit, chassant les quelques idées noires qui finalement n’avaient pas leur place.

 

Et oui MISTER DJ, à l’aise quelles que soient les situations, qu’il neige ou qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il grêle, qu’il soleille ou qu’il canicule (oui je sais ça n’existe pas mais on s’en fout), seul ou devant 30 000 personnes, tu es toujours égal à toi-même, tu boostes l’événement, tu fais péter les watts et l’ambiance que tu nous balances en pleine face ravive nos moindres cellules mortes, nos sourires s’étalent, une joie de vivre nous bouscule, nous montons sur ta barque et nous te suivons jusqu’au bout de la nuit !

 

Bon vivant, tu aimes aussi nous faire plaisir autour d’une bonne table : tu organises, invites, participes, les soirées qu’on se fait sont souvent le fruit de tes initiatives, on s’y retrouve avec bonheur parce qu’on sait que tu vas nous faire rire et pourtant tu ne bois pas ! C’est quoi ta recette miracle ?

 

Las……. le temps se gâte, un léger nuage apparaît à l’horizon, et oui on parlait de ton caractère et du caractère tu en as ! Quand tu bricoles ou répares quelque chose, on sait qu’il ne faut surtout pas te contrarier sinon tu te transformes en Dark Vador !

 

Tu aimes aussi te montrer, être vu, alors quand t’es habillé ça va, on le fait aussi, mais par contre je crois qu’ici nous pouvons tous dire que nous avons vu ton cul (oui M toi aussi forcément et heureusement d’ailleurs) et parfois même en mangeant : peut-être voulais-tu faire un barbecul avec ?????

 

Nous ne fermerons pas ce premier chapitre sans évoquer ta maniaquerie légendaire qui du coup nous amène au deuxième thème :


2)      Tes passions

 

        En toute évidence : ta voiture ! Tu évites de la prendre si tu sais que tu vas devoir passer sur un dos d’âne (sais-tu que tu n’es pas obligé de le prendre en 3ème ? Il y a aussi la 1ère vitesse et des freins !!!), tu la laves, la relaves, la polishes, la repolishes, l’aspires, la réaspires, si tu t’ennuies chez toi demain si tu veux, on te ramène tous nos voitures et tu en as pour la semaine, ça te ferait plaisir ? Allez c’est notre cadeau d’anniversaire !

Et nous n’oublierons pas la palme du fou rire : O chez M qui refuse de quitter sa voiture car il a peur que des banlieusards anti-sarko parisiens viennent jusqu’ici pour lui chouraver sa caisse ! Là t’étais trop fort !

 

Nom : M, prénom : E, surnom : O et D, style : années 70-80, activités : chante et danse mais pas n’importe quelle danse, non attention, on parle d’O là ! (prendre un accent latin et dire : « les danses élotico-exotico-sensuelo sur lesquelles il tlémousse son colps, des engins lumineux clignotent alors autoul de lui pour êtle sûr que tout le monde le legalde, il enlève alors sa camisa pour montrer comme son colps est beau et puis là, à cet instant plécis pour faile monter notle fièvle et exploser le thelmomètle : il touche et lèche ses tétons ! Si si ! »

 

Dans un tout autre registre, histoire de calmer vos ardeurs petites coquines, il aime aussi nous faire participer à des « burger quizz » sur les chansons des dessins animés de notre enfance. Bien entendu par rapport à lui nous étions ridicules et à ce propos, il adôôôre nous tourner en ridicule sur internet avec ses vidéos ou ses photos truqués avec nos visages, parfois même nos corps tout entier… Nous nous trouvons souvent en bien mauvaise posture (enfin surtout ces messieurs) mais je ne vous ferai pas un dessin, tout le monde sait de quoi je parle, non ?

 

Un petit détour par l’Alsace maintenant où l’O et sa bien aimée s’offrent des petits week end. Ils y apprécient les paysages, la gastronomie, les petits oiseaux qui chantent en forêt et le calme… La chambre d’hôtel oui ! Vilains petits coquins !

 

Enfin nous conclurons ce chapitre avec Star Wars dont tu es fan. Tu aimes d’ailleurs implanter nos têtes sur les personnages de cette « sexologie ??? »…Révélateur tout ça…Y aurait-il un double sens à ce terme ?

 

 Arrive alors la partie la plus importante peut-être parce que ce sera la dernière aussi …Ben oui je n’ai plus de salive !


 

3)      Nos souvenirs

 

     Le «bananas café » arrive en tête : ta fameuse chambre mytho discothèque dans laquelle nous faisions nos boums. On se souvient des quatre spots, de la boule à facettes et du légendaire ampli de mémé R que tu avais récupéré. On écoutait Culture Beat, Masterboy et Thunderdom.

 

Au collège, tu venais avec ton walkman, un sac d’école sous forme de valisette qui était juste là pour la déco, on n’y trouvait ni cahier, ni stylo, tu portais une veste de costard de ton père bien trop grande pour toi et nous n’avons pas oublié ta fameuse queue de cheval avec devant une petite houppette en forme de vague. Après tu t’es plutôt lancé dans la coloration des cheveux, tu es passé par le blond décoloré, le gris, le bleu aussi…. Maintenant on sait tous d’où te vient ton inspiration G !!! Un style un peu décalé jusqu’à la voiture !

 

Et oui cette fameuse R12 jaune que maman devait arrêter à 50 m du collège pour ne pas qu’on la voit et oui on ne l’a pas omise d’autant plus que tu avais déjà ton permis en 3ème alors forcément c’est mémorable !

 

On aime aussi le fait qu’à chaque fois qu’on va chez toi, t’as toujours une connerie à nous montrer, un petit truc, un gadget pour lequel tu as craqué et qui va nous faire rire…

 

Plus récemment, une petite période de défonce chez N et M avec le narguilé : tu as tiré peut-être deux lattes et ça y est t’as voyagé…. Un petit conseil, évite les joins parce qu’alors là c’est sur la lune que tu vas atterrir !

 

 

Voilà, on a fait un léger résumé d’une partie de tes trente ans en notre compagnie, on espère que ça t’a fait plaisir autant qu’à nous de te remémorer notre amitié, nos fous rires, nos 400 coups… Ce temps n’est pas fini, il se prolonge autrement…

Tu viens d’être promu chef cheminot, tu partages ta vie avec quelqu’un de formidable qu’on apprécie tous ici, un p’tit rayon de soleil comme toi, toujours de bonne humeur, serviable et follement amoureuse de toi…

Maintenant place à l’âge de raison, commence à mettre du vin dans ton eau (doucement sinon tu vas vomir) et à préparer le papier toilette pour vos futures "merdes sur pattes" comme tu les appelles et oui parce que nous on veut voir un petit O !

 

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14 juin 2008 6 14 /06 /juin /2008 11:34

Il part une semaine voir un ami et moi je l’attends, j’espère sa voix, ses mains, ses lèvres…

 

 

Cet éloignement va à nouveau me peser

Mais je sais que nous ne pouvions y échapper

C’est le cœur gros que tu as quitté mon palier

Et mes yeux rougis t’ont regardé t’en aller.

 

Je m’étais promis de retenir, contenir

Tout sanglot ou larme qui pourrait m’envahir

Je ressasse nos souvenirs, cet élixir

Que nous buvons jusqu’à plus soif, tous nos désirs.

 

Pour que le temps passe plus vite sans ta voix

J’ai surchargé toutes ces journées loin de toi,

Mais les secondes se prolongent, je me noie

Et les minutes se lamentent, quel effroi !

 

Il y a ce vide qui s’installe chaque jour

Resserrant sa toile autour de mon cœur si lourd,

Je ne peux rester sourde à cet immense amour

Lové dans du velours, paré de tant d’atours.

 

Je ne cesse d’imaginer nos retrouvailles,

Le bruit de tes clés, la porte qui s’entrebâille,

Le pouls qui s’accélère, la voix qui tressaille,

Nos sourires échangés, mon âme qui défaille.

 

Puis nos mains engourdies se rejoignent, se scellent,

Je me jette dans tes bras, tu ris de plus bel,

Nos lèvres livrent ces baisers au goût de miel

Pour oublier et combler ce manque cruel.

 

Notre étreinte passionnée perdure longtemps

Au chant de nos témoignages réconfortants,

De nos sentiments partagés et rassurants

De nos câlins échangés inlassablement.

 

Pour l’heure, j’en rêve, ce n’est qu’illusion

Mais déjà je ressens tous ces papillons

Qui s’envolent au creux de mon ventre par millions

Me chatouillant par leurs délicieux tourbillons.



 

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1 juin 2008 7 01 /06 /juin /2008 20:42

Ma cousine m’a prêté le CD de Renan Luce « Repenti », je voulais vous faire découvrir le texte d’une de ses chansons que j’ai trouvé joli. La personnification de la feuille est originale et troublante à la fois.

Que doivent penser les miennes ?

 

JE SUIS UNE FEUILLE

 

                                                           


Aurais-je imaginé que je me trouverais là

Une mine de stylo plantée là sur ma peau ?

Les yeux de mon bourreau qui ne me quittent pas

Ma blancheur lui fait peur, je sais qu’il cherche ses mots.

 

Je suis une feuille blanche, je ne demandais rien

Qu’à rester sur mon arbre et attendre la fin

Moi j’aimais le vent se perdant dans les feuilles

Le murmure de la sève qui me donnait la vie

Moi j’aimais la hauteur que j’avais sur les choses

Je n’ai pas vu venir la lame qui m’a trahie.

 

Si au moins je servais de papier officiel

Pour signer les traités et protéger les faibles

Ou être dans les mains d’un poète oublié

Qui me jetterait ses vers comme on cherche un ami.

 

J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant

Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant

Ou être le pliage d’un gamin de huit ans

Et voler dans les airs sous les rires des enfants

Ou être dans les pages d’un livre d’histoire

Qui dit que le chemin est encore tellement long.

 

Mais voilà que je sens que la plume me frôle

Et les lettres se forment comme l’encre tourbillonne

Je n'ai jamais vu plus lourd que le poids de ces mots

C’est la misère d’un homme que je sens sur mon dos.

 

Il dit « je veux finir d’avec ma vie

Pardonne-moi mon amour mais je m’arrête ici

Ce n’est pas de ta faute si je baisse les bras

Mais j’ai perdu ma chance de gagner ici-bas. »

Et moi c’était mon rôle de porter tous ces mots

Et les larmes d’une femme tomberont sur moi bientôt.

 

J’aurais pu être pressée sur le cœur d’une enfant

Ecoutant dans mes lignes la voix de son amant

Ou être le pliage d’un gamin de huit ans

Et voler dans les airs sous les rires des enfants

Mais je tourne la page d’une triste histoire

Qui dit que le chemin n’était pas tellement long…

Pas tellement long…

 

 

 

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 14:15

                                                                                                                                       
       


                                        




Il est celui vers qui mon regard s’est tourné

 Sans le vouloir, sans le savoir, sans le chercher ;

Mes yeux s’y sont attardés puis égarés

Pour le découvrir et ne plus le quitter.

 

Il est le reflet de mes pensées profondes

Qui se mire si bien au sein de mon monde ;

Mes mots sortent de sa bouche vagabonde,

Dans mon esprit germent ses idées fécondes.

 

Il est celui qui offre tant de douceur,

Que je découvre la tendresse avec candeur ;

Son sourire c’est une main sur mon cœur

Attisant l’espoir d’un éventuel bonheur.

 

Il est celui qui m’écoute patiemment

Et qui me comprend d’un regard  innocent ;

Ses yeux posés sur mon corps me montrent ardemment

Une beauté que je ne percevais avant.

 

Il est le frisson qui s’immisce sous ma chair

Quand nos mains enfin unies se joignent, se serrent ;

Plus de panique ou d’angoisse, il me libère

Pour un temps que je sais d’avance éphémère.

 

Il est aussi l’origine d’une souffrance

Lorsque loin de ses mains, je suis en errance ;

Chacun de ses départs me flagelle en silence,

Le vide alors me submerge en abondance.

 

Il est cette solitude qui me dévore

Quand mon âme se heurte à l’ombre de son corps ;

Ce manque cruel me paralyse dès l’aurore

Et jusqu’au soir, s’abat sur moi comme un poids mort.

 

Il est ce doute immuable qui me parcourt,

M’assomme et m’affaiblit un peu plus chaque jour ;

Quand me feras-tu mal, mon amour, à ton tour ?

Je n’ai pas droit au bonheur, juste à ses contours.

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9 mai 2008 5 09 /05 /mai /2008 19:38

Parodie réalisée à l’occasion des 55 ans de mariage de mes grands-parents, une autre suivra.

 

Ce texte magnifique est à l’origine un poème de Louis Aragon. Jean Ferrat en a fait une chanson émouvante (les paroles originales se trouvent sous ma parodie) récemment reprise par les Enfoirés (Claire Keim, Julien Clerc, Amel Bent et Bénabar) dans l’album « le secret des Enfoirés » sorti en mars 2008. C’est d’ailleurs grâce à ce spectacle que je suis allée voir à Strasbourg que l’intuition m’est venue…

 

Que serions-nous sans vous

 

Refrain :  Que serions-nous sans vous à qui on doit la vie

     Que serions-nous sans vous qui nous avez chéris

     Quels que soient nos problèm’, vous êtes toujours là

      Pour soulager nos pein’, vous ouvrez grands vos bras.

 

On a de bons souv’nirs quand nous étions enfants

Ces moments de plaisir que l’on partageait tant

Vous étiez débordés mais nous donniez du temps

Parfois si fatigués et pourtant si présents

Que tout’ notre jeuness’ fut vécue sans détour

Pas besoin de richess’ quand on a tant d’amour.

 

Refrain

 

On pourrait prendr’ exempl’ sur votre vie à deux

Ces bonheurs qu’on contempl’, se contenter de peu

Des dîners en famill’, les sourir’ des enfants

La beauté de la vie, malgré tous les tourments,

L’importanc’ de l’amour qu’on offr’ avec élan

On ne peut rester sourd, quand on reçoit tell’ment.

 

Refrain

 

Les années ont passé, nous somm’ dev’nus adult’

Ces instants partagés, jamais on n’les occult’.

On a tous un’ famill’ qu’on essaie de bâtir

En ayant à l’esprit, l’envie de réussir,

Vous êtes nos modèl’, pour avoir à notr’ tour

Une vie aussi bell’, le fruit de vos amours.

 

Refrain 2 : On n’pourra vous remercier, jamais comm’ il se doit

        D’vous être sacrifiés, pour nous autant de fois

        C’est à notr’ tour maint’nant de vous dir’ en poèm’

        Pour nous vous comptez tant et combien on vous aim’.

 




 

Texte original de la chanson de Jean Ferrat :

 

Refrain: Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
              Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
              Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
              Que serais-je sans toi que ce balbutiement ?

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi, comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme, au passant qui chante, on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Refrain

J'ai tout appris de toi, pour ce qui me concerne,
Qu'il fait jour à midi, qu'un ciel peut être bleu,
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Refrain

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes,
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue,
Une corde brisée aux doigts du guitariste ?
Et pourtant, je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve, ailleurs que dans les nues,
Terre, terre, voici ses rades inconnues

Refrain


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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 17:35

Résumé du film allociné :

En l'été 1593, le jeune poète et dramaturge au talent prometteur William Shakespeare (Joseph Fiennes), criblé de dettes et harcelé par son commanditaire Henslowe, promet de livrer bientôt à ce-dernier une nouvelle pièce, "Romeo et Ethel, la fille du pirate", dont il ne possède en fait que le titre. Lady Viola (Gwyneth Paltrow), qui vénère les sonnets de Shakespeare, rêve de devenir actrice, ce qui est rigoureusement interdit aux femmes. Qu'à cela ne tienne, elle se déguise en garçon et décroche le rôle de Roméo. William découvre vite l'identité de son jeune premier et en tombe follement amoureux.

 



Extraits du film :

 

Roméo : Mais, doucement, quelle lumière brille à cette fenêtre ? C’est là l’orient et Juliette en est le soleil. Lève-toi, clair soleil, et tue cette envieuse lune, qui malade déjà, pâlit du chagrin de voir que toi, sa servante, tu es bien plus belle qu’elle. C’est la dame de mon cœur, oh c’est ma bien aimée, et si seulement elle le savait. La splendeur de ses joues aurait de quoi humilier les étoiles comme la lumière du jour une lampe. Et ses yeux, en traversant les espaces du ciel, resplendiraient si clairs que les oiseaux chanteraient, croyant que la nuit est finie. Voyez comme elle appuie sa joue sur sa main. Oh que ne suis-je le gant recouvrant cette main afin de pouvoir toucher cette joue.

 

 

Dialogues Roméo et Juliette :

: Roméo, Roméo, pourquoi es-tu Roméo ? Renie ton père et refuse le nom qu’il t’a transmis ou si tu ne le veux pas, fais-moi serment d’amour et je cesserais d’être une Capulet.

: Ecouterais-je plus longtemps ou dois-je répondre à ceci ?

: Quel homme es-tu donc, qui dans l’ombre de la nuit, vient trébucher sur mes pensées secrètes ?

R : Je ne sais par quel nom je pourrais te dire qui je suis. Mon nom, ma tendre sainte, m’est odieux à moi-même car c’est celui d’un ennemi à tes yeux, l’aurais-je par écrit que j’en déchirerais les lettres.

: Les murs du verger sont hauts et difficiles à franchir et étant qui tu es, ta mort serait certaine, si l’un de mes proches devait te trouver ici. Si jamais ils te voient, ils te tueront.

: Hélas, il y a plus de péril en ton regard que dans vingt de leur glaive. Il suffit que tu me souris et je serais à l’épreuve de leur haine.

J : Je voudrais pour rien au monde qu’ils te trouvent.

: J’ai le manteau de la nuit pour me dérober à leurs yeux mais si tu ne m’aimes pas alors qu’ils me trouvent ici.

: Bonne nuit, bonne nuit, que le même doux repos descend dans ton cœur que celui qui vient m’apaiser.

R : Oh vas-tu me laisser aussi insatisfait ?

J : Quelle satisfaction peux-tu espérer cette nuit ?

: L’échange de mes serments de fidèle amour.

J : Ma générosité est aussi vaste que la mer, mon amour est aussi profond et plus je t’entends, plus j’en ai puisque l’un comme l’autre sont infinis.

Nourrice : Madame !

J : J’entends du bruit par là. Cher amour, adieu ! Je viens tendre nourrice ! Tout Montaigu, sois-moi fidèle. Attends-moi un instant, je reviendrai bientôt !

: Oh belle, belle nuit, j’ai peur puisque c’est la nuit que ce ne soit rien de plus qu’un rêve trop flatteur et délicieux pour être réel.

: Cesse de me poursuivre et laisse-moi à mon chagrin et mille fois bonne nuit.

 

 

Roméo devant Juliette morte :

: Un dernier regard mes yeux, une dernière étreinte mes bras, et vous, mes lèvres, seul le souffle vital, scellez d’un légitime baiser cet éternel pacte avec une mort vorace. Viens amer timonier, viens guide pestilentiel, oh toi pilote du désespoir, viens maintenant et précipite sur les récifs écumeux ta barque fatiguée par les remous. Je bois à ma bien aimée. ( il boit le poison fourni par l’apothicaire). Honnête apothicaire, ta drogue est rapide. Ainsi sur un baiser, je meurs.

 

(il meurt, elle se réveille)

: Où est mon seigneur ? Je me souviens bien du lieu où je devais être et j’y suis mais où est mon Roméo ? Qu’est-ce ceci ? Une coupe entre les doigts serrés de mon amant. Le poison qui a causé sa mort prématurée. (elle sort la dague du fourreau de Roméo). Oh dague, bienvenue, que ceci soit ton fourreau ! (elle la plante dans son ventre). Repose ici et que la mort vienne ! (elle meurt à son tour).

 

 

A découvrir aussi : le roman Hamlet

                               la biographie de Shakespeare

                               Othello

                               Mac Beth

                               Antoine et Cléopâtre

                               le film Roméo + Juliette

                               le film Hamlet avec Mel Gibson

                               le roi Lear

                               Antoine et Cléopatre

                               Comme il vous plaira

                               beaucoup de bruit pour rien

                               le marchand de Venise

                               Roméo et Juliette

                               Jules César

                               Les sonnets de Shakespeare

                               Les joyeuses commères de Windsor

                               Songe d'une nuit d'été

                               Le soir des rois

                               Les deux gentilshommes de Vérone

                               le film Anonymous

                               la mégère apprivoisée

                               peines d'amours perdues

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23 avril 2008 3 23 /04 /avril /2008 17:04

Troisième poème écrit pour une amie, il s’agit de la suite de l’article « viendras-tu » déjà publié dans le thème « amour ».

 

Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

Les souvenirs d’une rencontre inespérée :

Nos deux âmes étaient égarées dans leur foyer,

On ne leur accordait pas assez d’intérêt,

Elles voulaient de la chaleur pour exister,

Un feu les réchauffa : ce fut moi, ce fut toi.

 

Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

Nos premiers textes qui appelaient au secours :

Des e-mails anodins postés au jour le jour

Revêtirent soudain une voix de velours

Pour réclamer plus d’attention puis plus d’amour

Et c’est toute leur beauté qui nous rapprocha.

 

Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

Nos étreintes impatientes riches de tendresse :

Nos mains se touchèrent tout en délicatesse

Puis se mirent à délivrer avec adresse

La douceur, le plaisir d’ineffables caresses

Que rien ni personne, à jamais, n’effacera.

 

Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

La sensualité de notre relation :

Submergés par la fougue de notre passion,

Nos corps ne résistaient plus à la tentation,

Ils se ranimaient, ensemble, avec dévotion

Offrant une intensité que l’on n’oublie pas.

 

Si tu t’en vas loin de moi, il me restera

Cette douceur qui mettait mon corps en émoi,

Cet apaisement au moindre son de ta voix,

Ce retour à la vie au toucher de tes doigts,

Le velouté de tes lèvres posées sur moi,

Mais éternellement il me manquera…toi.

 

 

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12 avril 2008 6 12 /04 /avril /2008 13:41

La Tragédie d'Hamlet, Prince de Danemark, est la plus longue et l'une des plus célèbres pièces de William Shakespeare. Le texte fut publié en 1603. Voici l’histoire : le roi du Danemark, le père d'Hamlet (Mel Gibson) est mort récemment. Son frère Claudius (Alan Bates) le remplace comme roi puis épouse rapidement Gertrude (Glenn Close), la veuve de son frère. Le spectre du roi apparaît alors et révèle à son fils qu'il a été tué par Claudius. Hamlet doit venger son père et, pour mener à bien sa tâche, simule la folie. Mais il semble incapable d'agir et devant son comportement étrange, l'on en vient à se demander s’il a encore toute sa raison. On notera aussi la présence d’Ophélie (Héléna Bonham Carter).


J’ai craqué pour ce film de Franco Zeffirelli (1992) lorsque je l’ai vu à 16 ans. L’ambiguité des sonnets de Shakespeare qui met les mots en jeu comme s’il s’agissait d’une énigme, sa logique que l’on ne comprend pas tout de suite puis qui nous fait sourire quand on la cerne et enfin la beauté de ses mots qu’ils manient avec malice … une pure merveille, un voyage vers le 17ème siècle.

 


Par ailleurs, la réussite de ce film tient aussi dans la qualité des décors. Non ils ne sont pas beaux ni flamboyants, tout est gris, terne, brumeux et froid, ce qui à mon sens renforce le côté tragique de la pièce. Cela pèse sur la peine et la haine d’Hamlet, sur la tristesse profonde d’Ophélie puis sa folie. Pourquoi chercher à rendre beau ce qui ne l’est pas tout au long du film ?

 

 

Quelques extraits :

 

« Nous savons ce que nous sommes, mais ce que nous serons, nous ne le savons pas. »

 

« C’est vrai que c’est dommage et c’est dommage que ce soit vrai. »

 

« Doute que les étoiles sont de feu, doute que le soleil se meut, doute de la vérité même, mais jamais ne doute que j’aime. »

 

« Tu peux être assuré que si les mots sont faits de souffle et si le souffle est fait de vie, je n’ai pas de vie pour souffler mot de ce que tu m’as dit. »

 

« Est-ce ma force ou mon fléau ; que ce soit l’un ou l’autre, elle est si conjointe à mon âme et ma vie que comme l’étoile qui ne peut graviter que dans sa sphère, je ne peux vivre que par elle. »

 

« Pour bien connaître un homme, il faut se connaître soi-même. »

 

« Si c’est maintenant ce n’est pas à venir, si ce n’est pas à venir, c’est bel et bien maintenant, si ce n’est pas maintenant pourtant cela viendra. »

 

« Prenez cette main que vous tend la mienne. »

 

« Retiens ton souffle dans la peine pour dire mon histoire. »

 

 

 

A découvrir aussi : le roman Hamlet

                               la biographie de Shakespeare

                               Othello

                               Mac Beth

                               Antoine et Cléopâtre

                               le film Shakespeare un love

                               le film Roméo + Juliette

                               le roi Lear

                               Antoine et Cléopatre

                               Comme il vous plaira

                               beaucoup de bruit pour rien

                               le marchand de Venise

                               Roméo et Juliette

                               Jules César

                               Les sonnets de Shakespeare

                               Les joyeuses commères de Windsor

                               Songe d'une nuit d'été

                               Le soir des rois

                               Les deux gentilshommes de Vérone

                               le film Anonymous

                               la mégère apprivoisée

                               peines d'amours perdues

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 17:32

Poème inspiré par les deux documentaires fictions retransmis les 18 et 19 février 2008 sur France 2 « vivre libre ou mourir » puis « quand il fallait sauver les Juifs » qui racontent les ébauches de soulèvement, les manifestations de colère et les premières associations contre l’antisémitisme bien avant que le mot Résistance ne soit employé.

A tous ces pionniers qui se sont battus par des mots dans des journaux clandestins ou des actes quels qu’ils soient, à tous ceux qui y ont cru et à qui on doit notre Délivrance

 

A vous hommes et femmes, héros de notre histoire
Qui avaient combattu nos ennemis notoires

N’écoutant que vos cœurs, sans jamais perdre espoir,

Espérant une victoire, alors, illusoire.

 

A vous qui avez fait preuve de bien du courage,

Renonçant à un avenir pris en otage,

Vous multipliiez les actes de sabotage,

Quittiez vos familles pour une vie sauvage.

 

A vous qui avez renoncé à tant de choses,

Pris ces risques en toute connaissance de cause,

Sans que personne vous l’ordonne ou vous l’impose,

Quitte à ce que vos paupières demeurent closes.

 

A vous qui avez sacrifié votre existence,

Supporté la torture, ces douleurs intenses

Pour sauver des inconnus, offrir une enfance

A tous ces déportés qui mouraient en silence.

 

A vous qui avez bravé tous les interdits

Pour rendre la Liberté à notre pays,

Lutter contre le nazisme, la tyrannie

Qui vomissaient cette haine dans nos esprits.

 

A vous qui n’avez nullement abandonné

Malgré la faim, l’isolement, les nuits glacées,

L’incertitude, les amis qui succombaient,

L’odeur de la mort, la peur qui se propageaient.

 

A vous qui avez résisté si bravement

Pour nous délivrer des fusils de l’occupant

Que serions-nous aujourd’hui sans vos dévouements ?

Aurais-je rédigé ce texte en allemand ?

 

A vous, sauveurs de l’ombre en lumière ce soir,

Que votre héroïsme demeure en nos mémoires

Et arpente villes, maisons, classes et couloirs

Pour ne plus jamais subir cette sombre Histoire.

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