L'année 2016 se termine et j'en suis bien heureuse. Je vous souhaite à tous mes meilleurs voeux pour 2017. Que cette nouvelle année vous apporte une santé de fer, beaucoup de bonheur, de joie et de réussites.
Mais surtout qu'on ne commette pas les mêmes erreurs qu'en 2016.
Prenons de bonnes résolutions pour nous-mêmes, notre famille, nos amis mais aussi pour notre pays, notre continent, notre planète.
Et il y a un gros travail à faire là-dessus, ne nous voilons pas la face. N'attendons pas non plus que les autres règlent nos problèmes, que les autres nous apportent ce que l'on désire, que les autres nous rendent heureux tout simplement.
Nous sommes capables et nous devons nous fournir nos propres joies. Peut-être suffit-il tout simplement qu'on définisse ce qui nous apporte du bonheur.
En premier lieu, nous serons tous d'accord là-dessus, la santé est essentielle. Ceux qui souffrent d'une maladie grave ont des difficultés à envisager un avenir parce qu'ils ont mal et que ça les mine, parce qu'ils passent d'une angoisse à une autre, qu'ils espèrent une amélioration qui tarde souvent à arriver, qu'ils se sentent seuls, abandonnés, incompris, oubliés, dévisagés. Ils se demandent pourquoi ça leur est tombé dessus, qu'est-ce qu'ils ont fait pour mériter ça. Ils ont l'impression de se battre en vain, de nager à contre-courant. Certains sombrent dans le désespoir, la solitude parce que l'issue leur paraît fatale. Lorsqu'on est en bonne santé, on ne pense pas à tout ça, à cette souffrance quotidienne, à ces combats que certains mènent dans l'ombre. Etre à l'abri des maladies est donc un bonheur à part entière, un cadeau précieux qu'il faut savourer à chaque instant. Prenons soin de nous, évitons les excès en tout genre, privilégions les produits des fermes bio qui nous entourent peut-être, les produits de saison et de proximité. Retrouvons l'envie de cuisiner nous-même des produits sains (pourquoi pas en famille d'ailleurs), évitons au maximum les produits industriels bourrés de produits chimiques. Des corps nous n'en avons qu'un, chouchoutons-le !
En second lieu, l'importance est donnée à notre entourage ; les plaisirs à rencontrer, à plaisanter, à échanger avec notre famille, nos amis, nos collègues. On a tous besoin d'amour, d'amitié, d'entendre qu'on nous apprécie, qu'on nous aime, qu'on n'est pas seuls. Témoignons à nos proches notre plaisir à les fréquenter, les liens particuliers et chers qui nous unissent, disons-leur tout simplement à quel point on les porte dans nos coeurs. Et fuyons les personnes toxiques qui nous chagrinent, nous blessent, nous malmènent, nous utilisent... Echappons-nous de ces ondes négatives, néfastes et inutiles. L'entourage doit être un cocon où il fait bon se recueillir, privilégions les "je t'aime", "tu me manques", "je pense à toi", les câlins, les baisers, les petites attentions qu'on aimerait avoir parce qu'elles nous mettent du baume au coeur. Soyons plus humains, plus solidaires, le monde est assez moche comme ça, les infos suffisamment dures. La laideur ne doit pas envahir notre maison, notre famille, notre cercle d'amis.
En troisième lieu, il s'agit de notre travail, et je vais m'expliquer là-dessus. Notre job nous permet d'avoir un salaire et donc de pouvoir nous offrir un toit, de la nourriture et des petits plaisirs comme les loisirs. Notre boulot est important, nous y passons beaucoup de temps et c'est pour cela qu'il est vital d'évoluer dans une carrière qui nous plaît, dans un climat harmonieux, dans une entraide bienveillante, accueillante où l'on se sent utiles et reconnus. Les heures sup' qui nous fatiguent et nous rendent affables et absents auprès de notre famille sont-elles nécessaires ? Avons-nous réellement besoin de croire que tout ce que nous disent nos éventuels patrons ou collègues néfastes est vrai ? Ne sommes-nous pas capables de nous juger mieux qu'eux ? De savoir qu'on a donné le meilleur de nous-mêmes, qu'on a fait au mieux avec les moyens du bord ? N'importe qui peut critiquer, abaisser, dévaloriser, c'est facile. Feraient-ils mieux à notre place ? Sont-ils à même de juger ? Ont-ils été à notre place ? Ont-ils vécu les mêmes épreuves que nous ? Non. Nous sommes nos meilleurs juges, nous savons qui nous sommes, ce que nous avons fait et comment nous l'avons fait. Satisfaisons-nous de notre engagement quotidien, de ce que nous donnons tous les jours tant au niveau des heures que de notre efficacité. Et si nous n'avons plus envie de nous surpasser, c'est que le métier que nous pratiquons n'est peut-être pas le bon ou que notre entourage au travail n'est pas le meilleur. Peut-être faudrait-il envisager une autre voie, une mutation, une formation si cela est possible.
Pour finir, il y a les petits plaisirs. Ces plaisirs doivent rester occasionnels pour garder leur authenticité, pour qu'ils vous procurent à chaque fois le même enthousiasme, la même surprise, la même joie. S'il faut bosser comme un malade pour pouvoir se les offrir, ils sont inutiles, mieux vaut les rayer de la liste et opter pour d'autres. Certains sont à la portée de tous : un resto en couple ou entre amis, une bonne bouffe à la maison entouré de ceux qu'on aime, une sortie culturelle ou sportive, un voyage plus ou moins long, plus ou moins loin selon ses revenus... Vous remarquerez à juste titre que je n'évoque aucun bien matériel dans les plaisirs. Je privilégie l'être plutôt que l'avoir. Etre bien, en paix avec soi-même ce n'est pas tout avoir. Un enfant gâté pourri qui a toujours eu tout ce qu'il voulait ne sera jamais heureux, il voudra toujours plus, encore davantage, il ne se satisfera de rien. Regardez les grandes richesses de ce monde, ils ont des maisons secondaires, des voitures de luxe, des yachts, des jets, des vêtements et des bijoux de haute couture... Y a-t-il un moment où ils arrêtent de dépenser leur argent ? Où ils se disent qu'ils ont assez de choses et qu'ils pourraient donner l'argent qu'ils ont en trop ? Ben non voyons, une troisième Porsche, un second yacht plus grand, une cinquième maison dans laquelle ils vivront trois semaines... Rien n'est suffisant pour eux. Et surtout, ils n'ont même pas honte de jeter l'argent par les fenêtres, ben non, ils méritent cette richesse, certains l'ont gagné en asservissant les autres mais qu'importe, ils sont importants, le petit peuple n'est là que pour eux, pour les servir. Heureusement tous ne sont pas aussi égoïstes et aveugles et ce serait une erreur de les mettre tous dans le même panier. Nous n'avons pas besoin du téléphone dernier cri, d'une super grosse voiture, des derniers gadgets à la mode. Tout devient obsolète si vite. Contentons-nous de ce que nous avons vraiment besoin parce que ça nous facilite la vie, parce que ça nous permet d'avoir du temps pour nous et notre famille.
Voilà, mes pensées du jour, une modeste leçon de vie, un retour aux sources simple, à la portée de tous, un message d'espoir parmi les horreurs que l'on peut voir à la télé qui nous peinent, nous agacent, nous révoltent. L'humain est au-dessus de tout ça, l'Homme vaut mieux que ça. Ne nous laissons pas manipuler par les médias, les pubs qui nous poussent à une surconsommation inutile. La haine des autres, la peur des autres a commis tant de crimes insoutenables dans toute l'Histoire du monde. Voulez-vous affronter une troisième guerre mondiale ? Que nos enfants se fassent pulvériser lors de batailles sanglantes ? Qu'une bombe nucléaire rase tout sur son passage ? Ne reproduisons pas les mêmes erreurs, montrons-nous plus solidaires, unis, tendons la main aux plus désoeuvrés. C'est le petit peuple qui fait les grandes nations, nous avons le pouvoir, utilisons-le correctement.