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  • : Le blog de Satine
  • : Ecoutez les battements de mon coeur, laissez-vous bercer par sa musique et partagez ma passion pour la poésie.
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Coucher-de-soleil.jpg
Oh toi visiteur, amateur de poésie,

Que ta curiosité a mené jusqu’ici,
Laisse-toi naviguer au gré de tes envies
Parcours tout ce qui gravite autour de ma vie.
  Ce ne sont que des essais couchés sur papier,
Une partie de moi qui voulait s’exprimer,
Des mots que je ne pouvais laisser enfermés,
C’est tellement beau de les entendre chanter…
  Flotte sur les méandres de mes sentiments,
Partage rires et peines, vole à mes vents,
Vogue sur mes larmes lourdes comme une enclume
  Pour que ton cœur palpite au rythme de ma plume.


15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 02:14

Pour participer au défi n° 37 d’abeilles50 dont le thème est : « expressions et mots en délire », j’ai choisi de traiter les expressions en rapport avec nos amis les animaux.

 

loup.jpg


Qui a dit qu’il n’y avait pas de lézard ? Il y a une araignée au plafond. Il pleut comme vache qui pisse, c’est un vrai panier de crabes ici, on est serrés comme des sardines, j’en ai le bourdon. A force, je suis rouge comme une écrevisse et je vais devenir maigre comme un coucou au lieu d’être gras comme un cochon. Aurais-je une taille de guêpe ? Par manque d’espace, je souffle comme un phoque. J’en ai marre de faire le pied de grue et d’être le dindon de la farce.

Mes amis me regardent avec des yeux de merlan frit ou des yeux de biche parce que je suis connu comme le loup blanc et que je n’ai pas une cervelle de moineau. J’ai beau être malin comme un singe, je dois l’avouer, j’ai la chair de poule, j’ai peur qu’on me fasse avaler des couleuvres. Peut-être vont-ils nous tirer les vers du nez ou seulement nous faire tourner en bourrique

 

pinson.jpg


Je ne sais pas si je dois être muet comme une carpe ou pousser des cris d’orfraie. Nos ravisseurs ont une langue de vipère, ça leur plaît de taquiner le goujon, ils rient comme des baleines. Nous ne sommes pas ravitaillés par les corbeaux, j’ai une faim de loup, je crois que je vais verser des larmes de crocodile et quand je serai à bout, je bayerai aux corneilles.

Avec mon œil de lynx, je constate que les gardiens sont frais comme des gardons, gais comme des pinsons, pour eux, on ne vaut pas un pet de lapin, on est de la roupie de sansonnet. Ils sont têtus comme des ânes, butés comme des mulets. Croient-ils avoir trouver la poule aux yeux d’or ? Ils sont fiers comme des paons, se pavanent comme des coqs dans une basse-cour et frétillent comme des poissons.

 

ane.jpg


Je crois qu’il faut mettre bien plus qu’une grenouille dans le bénitier pour nous sortir de ce piège à rats. Il faut qu’on quitte ce froid de canard, ce temps de chien, ce trou de souris, qu’on s’échappe à pas de loup. Il faut que je bouge, j’ai les vers au cul et mes oreilles d’éléphant sont en train de geler.

 

souris.jpg

 

Heureusement ce n’était qu’un rêve, je dormais comme un loir.

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 01:23

Voici ma participation au défi n°34 proposé par abeilles50 ayant pour thème les homophones.

Ca fait réviser son orthographe, sa grammaire et même sa conjugaison….


 

Je suis d’accord pour ce jeu, il n’est pas nécessaire que je signe un accord avec mon nom ou que je trace une croix. Non, ils n’ont pas besoin que je fasse le signe de croix face à une glace. D’ailleurs, je n’aime pas ça, la glace, c’est trop froid et je n’apprécie non plus les gens froids, j’en ai marre. Je préfère qu’ils soient droits, dormant dans des draps de soie, souriant de leurs dents blanches, pas besoin d’en faire tout un plat, c’est leur droit. Et s’ils veulent aller tout droit plutôt qu’à gauche ou à droite, il n’y a pas de souci.


Les soucis ne forment pas de bouquet, leur forme ne convient pas. Par contre, contre vents et marées, je vous prends à part, car je voue un véritable culte aux vins et à leurs bouquets. J’en vends vingt, cent, même plus, sans me vanter. Le nombre exact, on s’en moque après tout, ce qui compte, c’est d’avoir un bon compte en banque, des avoirs, des vivres pour vivre comme dans les contes de fées à deux balles,l’on se fait la cour dans des bals toujours trop longs et où l’on s’aime. Qui sème le vent, récolte la tempête, ce sont des faits avérés.

 

C’est fini le tempstant de choses se passaient à merveille, c’est du passé. Je t’en prie, crois-moi, cela fait des mois que je tends l’oreille et rien ne change. Des corps vides travaillent dans des champs au son des cors et des chants. Pas besoin de prendre des notes, les notes sont justes. Ils font leur travail, même si leur peau fond au soleil qu’elle que soit l’heure, pas de pot, ils sont courageux ! Ils récoltent sur cette île, je ne suis pas sûre, sept céréales dont du son et du mil. Puis ils font don de leur récolte à des œuvres caritatives pour nourrir mille pauvres. Dans le mille !


Ma tante vit sous une tente depuis le début de sa vie. Elle est pauvre, ça se voit, elle n’a pas choisi la bonne voie. Bien que sa voix soit douce et qu’elle n’ait pas de sou, elle livre des livres qui pèsent une bonne livre avec son mâtin, tôt le matin. Elle n’a pas tort, même si sous le poids, son dos se tord, ben oui ce ne sont pas des petits pois. Son chien ne porte pas de mors, il ne mord pas et si jamais il le faisait, il prendrait la porte ou serait mort. Elle lit parfois ces livres dans son lit où elle boit la lie d’une bouteille bon marché. Au marché ou dans les bois, elle lie connaissance avec des jeunes qui aiment marcher ou sentir l’odeur du bois jeune. Ils échangent ainsi leurs connaissances de bouche en bouche et ça lui en bouche un coin. Les coings, elle les jette dans les bouches d’égout avec dégoût, ça ne lui a jamais plu. Quant il a plu, elle n’aime plus sortir car ses collants sont mouillés et ils deviennent collants ou ses bas descendent trop bas à cause del’eau. Elle ne cause plus, elle a eu son lot de péripéties. Elle ôte ses vêtements, se sèche puis met une robe qu’elle sait sèche mais elle appartient à son hôte alors elle passe mes habits qui l’habillent ces jours-ci. C’est dingue comme mes biens lui vont si bien !

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 04:26
On continue dans la lancée, je poursuis donc le jeu qui consiste à mettre en gras les choses déjà vécues et si possible d'en rajouter d'autres à la fin....



Faire une randonnée en montagne

Déménager dans une autre ville pour une nouvelle vie

Marcher sur le Golden Gate Bridge en Californie

Avoir posé le pied sur chaque continent (que deux, bientôt trois)

Nager dans chaque océan

Voir tous les épisodes de Star Wars en moins de 24 heures (je l’ai fait mais sur 4 jours)

Soutenir quelqu’un qui perdait connaissance

Reprendre mes études

Aider un animal à donner naissance (mais on a aidé mon chat à naître, ce n’était pas moi malheureusement, j’aurais bien aimé être là)

Gagner de l’argent à un jeu télévisé

Me casser un os (la tête radiale)

Avoir vu au moins 3 films successivement dans la même journée au cinéma (oui, lors d’une nuit du cinéma, mais c’est fatigant, on ne profite pas bien du dernier)

Utiliser une arme à feu

Monter à cheval

Rester éveillé au moins 48 heures d'affilée (impossible pour moi)

Poser les pieds sur le sable du Sahara

Changer une roue de voiture (mon père m’a appris, il voulait que je puisse me débrouiller au cas où, mais bon c’est dur de dévisser les écrous, le reste ça va)

Camper sur une île déserte

Avoir ma photo dans le journal (il suffit d’être nommé dans une école ou de faire partie d'une équipe de sport co et hop !)

Changer l’opinion de quelqu’un à propos de quelque chose qui me tenait vraiment à cœur (à propos de racisme et c’est beau de savourer sa victoire et de se dire qu’on a peut-être éviter de futurs troubles)

Piloter un avion (j’étais passagère et mon  homme le pilote)

Sauter en parachute (même pas pour rire, je meurs !)

Visiter le Château de Bran en Transylvanie, réputé pour être celui de Dracula (le visiter en plein jour oui, y dormir non)

Vendre une de mes créations à quelqu’un qui ne me connaissait pas     

Me teindre les cheveux

Sauver une vie

Consulter une voyante

Dire oui lorsqu'on a envie de dire non

Travailler à l'étranger

Savoir jouer d'un instrument de musique (j’avais appris un tout petit peu la flûte au CM2 mais c’est trop loin)

Prendre l'Orient Express

Monter à dos d'éléphant

Marcher sur une étendue d'eau gelée

Aller au cinéma tout seul

Fantasmer sur un personnage de dessin-animé

Manger avec des baguettes sans en mettre partout

Changer d'avis au bout de plusieurs années de profonde conviction

Passer la soirée menotté dans un commissariat

Avoir vu La Joconde "en vrai" (et le tableau est tout petit)

Visiter le Mont Saint-Michel (deux fois, à faire avec un guide c’est bien plus intéressant !)

Faire du patin à glace

Planter un arbre

Manger des sushi

Posséder plus de 1000 DVD / BluRay

Être marraine (deux fois)

Aller à Hollywood et marcher sur le Walk of Fame

Avoir lu Le Seigneur des Anneaux en entier

Gagner au Loto ou à l'EuroMillions (une petite somme (mais c’est toujours ça) que j’ai partagé avec ma mère, c’était mes numéros mais son ticket)

Payer ma tournée dans un bar

Survivre à un accident auquel j’aurais pu ne pas survivre

Aller dans l'Himalaya et contempler l'Everest

Voir Citizen Kane d'Orson Welles

Aller en Inde et voir le Taj Mahal

Retrouver mes amis d’enfance (il y en a plusieurs que je n’ai pas perdus)

Louer une suite au Ritz

Faire un câlin à une personne se promenant avec une pancarte "Free Hugs"

Assister à un strip-tease

Faire un strip-tease

Finir un Rubik's Cube

Voir mes enfants avoir des enfants

Visiter New-York

Passer une nuit à dormir à la belle étoile

Se faire draguer par une célébrité

Partir en vacances seul (les jolies colonies de vacances, ça compte ?)

Voir Autant en emporte le vent de Victor Fleming

Lancer une bouteille à la mer     

Être le témoin d’une éruption volcanique

Courir un marathon

Assister à un opéra

Ressentir une secousse sismique

Connaître l'origine des lignes Nazca visibles au-dessus du ciel péruvien

Faire partie d’un voyage humanitaire (au Bénin)

Aider à reconstruire un château

Faire analyser mon écriture

Monter une toile de tente ; mais une avec des piquets et une armature métallique, pas une Quechua ! (en colo comme d’hab)

Observer une pluie de météorites

Passer une nuit entière dans une maison abandonnée et, si possible, perdue en plein milieu d'une sombre forêt (t’es fou !)

Voir U2 en concert

Faire une liste des choses à faire dans sa vie

Parler avec les morts

Porter un costume de super-héros (Catwoman)

Discuter avec David Lynch

Acheter une œuvre d’art signée et authentifiée

Boire du Romanée-Conti

Assister au tournage d’un film (un rêve)

Dormir dans un château (nous n'avons pas les mêmes valeurs)

Toucher le monolithe de 2001, l’odyssée de l’espace

Ressusciter et refaire une liste (je vous tiendrai au courant si jamais ça arrive)

Rire sans pouvoir s’arrêter (mais il a bien fallu à un moment)

Chanter sur scène (pour des fêtes de famille, mes parodies ou celles des membres de ma famille)

Prendre un avion long courrier

Pleurer en écoutant une chanson

Tourner dans un film

Discuter avec Jean-Jacques Goldman (le pied total, reviens JJ !)

Aller au concert des Enfoirés (à Strasbourg, mais je n’ai pas pu discuter avec JJG.)

Planter des fleurs (des photos seront à venir, pourvu qu'elles éclosent au printemps...)

Repeindre une pièce

Peindre un tableau

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:48
Pour répondre au défi proposé par Abeilles50 sur le thème du combat, voici ce que Vance et moi avons imaginé. Bonne lecture les amis.




Au-delà de l’horizon, la mer. Une étendue infinie d’eau. Majestueuse. Implacable. Sereine. Il pouvait la deviner, la sentir derrière les dunes – comme on devine la présence d’un hôte aux subtiles fragrances de son parfum (sa mère sentait parfois la cannelle, une essence légèrement sucrée qu’il ne pouvait oublier malgré les années de guerre qui le séparaient de sa petite enfance et du tendre giron assassiné), comme on détecte un intrus aux miasmes de sa transpiration affolée. La guerre avait fait de lui un prédateur, affinant ses sens, affûtant ses muscles, libérant son esprit des futiles préoccupations du quotidien : il pouvait humer la peur chez l’ennemi, s’en repaître et s’en servir. Le contre-attaquer avant même qu’il ait compris le piège. Fort de sa certitude : les étrangers ne passeraient pas. Ne gagneraient pas. Car ils foulaient à présent la terre de ses ancêtres et cette injustice devait se payer au prix fort. Lui, légitime fils des premiers êtres à avoir labouré et semé les graines de la nation, saurait se montrer digne de leur confiance.

Je ne me souviens pas de mon enfance, en ai-je seulement eu une.
Je me remémore mon adolescence barricadée par d’immenses dunes.
Je suis passée du lait nourrissant de ma mère au sang rougissant,
Du calme extrême de la misère bercée par l’ennui aux cris terrifiants.
Je ne m’amuse plus aux osselets, j’expédie des squelettes putrides
Je ne joue plus au gendarme ou au voleur, je suis Billy the Kid.




Pourtant, il hésita. Sa main aux ongles noirs tenait toujours au-dessus de sa tête le fragile voile sombre qui formait un bien médiocre rideau. L’aube était proche, le ciel se parait déjà des feux de l’aurore naissante. Il était prêt. Comme il l’avait toujours été. On l’accusait souvent, lui et ses pairs, de fanatisme exacerbé : il y avait longtemps qu’ils avaient dépassé ce stade. Pas de calcul, autre que celui d’une tactique sommaire lorsqu’il s’agissait d’affronter une escouade un peu moins timorée. Pas de sentiment en dehors d’une haine tenace envers l’envahisseur, son drapeau honni et les belles paroles de ses discours devant l’ONU. Pas de remords face aux vies qu’il fauchait avec méthode, au nom des siens et d’un dieu qu’il n’entendait pas. La mer, en revanche, était perceptible : elle l’appelait, lui tendait ses bras d’écume apaisante, lui suggérant subrepticement de cesser ses opérations et de venir trouver le repos au creux de ses marées cathartiques. Il aurait voulu ne plus l’entendre. Ne plus la sentir. Ses doigts se crispèrent un instant sur la crosse de l’arme, le bois au vernis usé par près d’une décennie de conflit. Se raffermirent et guidèrent son âme vers l’objectif. Il ferma les yeux, se remémora les détails du plan, l’itinéraire du convoi, les horaires à respecter. Il était presque temps.

Utile, voilà ce que j’étais enfin, un soldat, un libérateur.
Fini le temps sans fin où je comptais par solitude les heures.
J’avais une mission à accomplir,
J’étais le héros qui sauverait l’empire,
On avait confiance en moi, je n’étais plus une ombre invisible ;
On m’avait donné la foi de relever un défi même impossible.


Encore une minute, deux tout au plus. A goûter à la tiédeur d’un foyer pourtant misérable d’aspect, au réconfort de la présence d’une sœur au regard d’ange pelotonnée sur un pauvre matelas troué, de deux chats squelettiques qui savaient qu’il n’était guère opportun de proférer le moindre miaulement avant le lever du soleil. Elle dormait. Souriante. Hier soir, elle avait eu du chocolat. Qu’il avait prélevé sur un cadavre déchiqueté par une mine. La tablette était intacte. Et délicieuse. Il laissa retomber le rideau de toile sombre. L’aube venait. La mer attendrait. Un jour de plus, un mois, peut-être deux. Il savait qu’il ne verrait pas grandir sa sœur mais de nombreux étrangers périraient avant qu’il ne succombe.

Qu’importe si j’y laisse ma vie, j’aurai servi ma patrie,
J’aurai sauvé ma famille d’une famine sans merci.
Les balles fusent, leur chant est signe d’espoir,
Les fusils hurlent au nom d’un territoire.
On m’a dit que c’était le mien et que je devais le défendre,
Je m’exécute au profit de ce rien, mon âme est à prendre.
La guerre est aujourd’hui ma seule amie, elle nous fait vivre,
Sans elle, je ne serais qu’une agonie se battant pour survivre.
Là au moins j’existe, on me nourrit d’idéaux et d’histoires,
Je suis toutes les pistes, on gardera mon nom en mémoire.
Je ne serai plus cet enfant mort de faim parmi des milliers,
Mais celui qui réalise le dessein exigé par des soldats nés.
Alors je tue, j’assassine des inconnus profanateurs, envahisseurs,
Oui je fus, un pion d’échiquier manipulateur et affabulateur.
J’ai fusillé ces âmes errantes pour vaincre quelques jours encore,
J’ai donné mon âme aux diables pour repousser le glas de ma mort.
Quoi que je fasse, elle se colle à moi, je sens son odeur immonde
Elle m’enlace, m’étrangle et ne me lâche pas, mais quel est ce monde ?



Il donnerait son corps d’adolescent désabusé à sa patrie. Son esprit en lambeaux errait encore et s’accrochait avec peine aux murs blancs de cette maison naguère joyeuse, s’effilochant chaque heure davantage pour se perdre à jamais dans le ventre soyeux des vagues maternelles.
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 05:13

En allant faire le plein de cinéma sur le blog de Vance, j’y ai trouvé une liste amusante.

Si cela vous intéresse, il suffit de mettre en gras les choses que l'on a déjà réalisées dans la vie et d'en rajouter d’autres à la fin.

Je me suis donc lancée.


Et vous, que vous reste-t-il à faire avant d’entrer dans la Lumière ?

 

Trouver l'amour sans avoir le cœur brisé (pourvu que ça dure)

Être témoin d'une aurore boréale

Nager avec des dauphins

Conduire une Lamborghini

Aller en Égypte, visiter les Grandes Pyramides et voir le Sphinx de Gizeh (mes parents y ont été et ont été subjugués, c’est donc un projet)

Prendre un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies

Dire "je t'aime" en le pensant vraiment

Sauter à l'élastique (jamais !)

Visiter Paris (j’adore cette ville pour sa diversité culturelle et j’y ai mangé dans un super resto chinois, une pure merveille !)

Traverser un océan en bateau (la Méditerranée ça compte ?)

Rester éveillé toute la nuit pour regarder le lever du soleil

Faire un don de sang (je n’ai pas peur des piqûres, je devrais le faire)

Assister à un grand événement sportif (je regrette de ne pas être allée voir un match du mondial de rugby)

Écrire un poème

Faire publier mon propre livre

Faire pousser et manger mes propres légumes (je mange ceux qui sont cultivés par mes parents, mes beaux-parents, ça compte ?Pour les miens, va falloir attendre l’année prochaine, j’ai hâte.)

Toucher un iceberg

Voir Titanic de James Cameron (c’est le premier film que je suis allée voir deux fois au cinéma)

Changer la couche d'un bébé

M'envoler en montgolfière (pourquoi pas ça pourrait être sympa)

Voir des étoiles filantes

Prendre un arbre dans mes bras (c’était en Afrique au Bénin, on a vu un arbre au tronc immense et bien entendu je n’ai pas eu assez de bras pour l’encercler et même à deux personnes, ce n’était pas suffisant !)

Donner plus que je ne pouvais à une œuvre caritative (je donne régulièrement à Médecins du monde mais pas non plus une somme astronomique)

Observer la nuit avec un télescope

Participer à un record du monde

Se trouver au bord du Grand Canyon en Arizona (c’est prévu pour avril, je vous tiendrai au courant)

Faire une bataille de boules de neige

Voir une éclipse totale

Escalader une dune

Faire du parapente (pourquoi pas)

Se sentir vraiment heureuse, même un court moment (dans les bras de mon homme, souvent)

Prendre soin de quelqu’un de saoul

Danser avec un(e) inconnu(e)

Observer les baleines dans l’océan

Avoir vu Metropolis de Fritz Lang dans sa version intégrale

Parler plus d’une langue couramment (pas assez couramment)

Écrire des articles pour une grande publication

Prendre un bain de minuit dans le plus simple appareil

Visiter l’Irlande & l’Ecosse (à faire aussi, j’adore les musiques et ballades irlandaises, avec un baileys coffe ça doit être dément)

Avoir vu le même film plus de 30 fois (il y en a plusieurs sur cette liste)

Visiter le Japon

Voir tous mes livres, mes CD et DVD rangés sur de beaux rayonnages (ça vient d’être fait)

Chanter dans un karaoké (ça aussi, ça a été fait récemment, tournée de boules quies ?)

Jouer au tennis

Faire de la plongée sous-marine (c’était en Crète, génial !)

S’embrasser sous la pluie

Danser sous la pluie en chantonnant Singin' in the rain

Parier sur le cheval gagnant

Aller en Chine et contempler la Grande Muraille de Chine

Créer mon entreprise

Emprunter le tunnel sous la Manche

Suivre un cours d'arts martiaux

Jouer à des jeux-vidéos pendant plus de 6 heures d'affilée (fallait bien finir les nombreux mondes de Mario !)

Être marié

Tourner dans un film (Ça serait vraiment génial !)

Organiser une fête surprise

Visiter la Nouvelle-Zélande sur les traces de La Communauté de l'Anneau (à faire aussi !)

Caresser un grand fauve (je ne saurais lequel choisir, un tigre ou un loup…)

Être en apesanteur

Être tatoué (j’ai longtemps hésité mais la déformation avec les grossesses m’en a dissuadée)

Faire du canoë-kayak (et descendre les gorges du Tarn)

Être interviewé à la télévision

Recevoir des fleurs sans raison particulière

Jouer sur une scène (du théâtre trois fois)

Aller à Las Vegas (ce sera fait aussi en avril)

 

(La suite pour la prochaine fois.... Commencez déjà à méditer là-dessus les amis. J'ai hâte de venir vous découvrir un peu plus)

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 01:16

Petit défi proposé par Déborah, écrire un texte en poème ou en prose contenant plusieurs fois l'expression "savoir aimer". Si le défi vous tente...



Savoir aimer

 

C’est donner beaucoup de soi le plus souvent

Pour rassurer l’autre sur ses sentiments,

C’est être soi-même sans jamais se perdre,

Etre entier, sincère, sans nulle réserve.

 


Savoir aimer

 

C’est accepter l’être aimé et ses loisirs

Pour multiplier les expériences à vivre,

C’est aussi se laisser des libertés,

Ne pas avoir l’impression d’étouffer.

 

Savoir aimer

 

C’est oublier les défauts pour les qualités,

Ne pas omettre que personne n’est parfait,

C’est faire des efforts, ne pas gêner l’élu,

Etre à la hauteur pour ne pas être déçu.

 

Savoir aimer

 

C’est avoir confiance en toute circonstance,

Chasser la jalousie et la méfiance,

C’est pouvoir compter sur l’autre sans crainte,

Savoir qu’on est deux quelle que soit la plainte.

 

Savoir aimer

 

C’est être fidèle, tendre et démonstratif

Pour éviter les instants trop dubitatifs,

C’est montrer à l’élu toute son importance,

Lui dire « je t’aime » quand on en ressent l’essence.

 


Savoir aimer

 

C’est un feu d’artifice au bout de nos phalanges

Aussi doux que les battements de cils d’un ange,

C’est un brasier qui nous consume lentement

Et dans lequel on s’abandonne allègrement.


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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 16:25

Pour célébrer mon retour de vacances, rien ne vaut un petit défi d'écriture proposé par Abeilles50 sur le thème des fruits et des légumes... L'esprit de vacances aidant, je me suis lâchée, bonne lecture.







Rien ne va plus aujourd’hui, j’suis dans les choux à Bruxelles en je ne sais quelle datte. Excès de bières prunes, je me sens mi-figue mi-raisin, j’ai la tête comme un melon ou un pamplemousse, elle va exploser telle une grenade. J’suis ronde comme un p’tit pois et j’me suis pris un marron. Mon foie est pressé comme un citron et j’ai la coupe d’un persil ou d’un brocoli








Affalée sur mon canap’ en écoutant les Cranberries, je squatte la téloche devant un navet : l’élection de la reine mirabelle à Metz. C’est à mourir, ça m’fait pleurer plus que les oignons, le poivre ou les piments, du coup, mes lentilles m’irritent les yeux. J’suis rouge comme une tomate et bientôt mes joues seront aussi violettes qu’une aubergine ou un pruneau. A force de m’essuyer, j’ai plus de bicèpes.



Mes sanglots vont m’asphyxier, j’suis décédée d’la bouche. Mon haleine pue l’ail et le pipi d’asperge, j’vais tomber dans les pommes. Et puis cette tête de citrouille d’Halloween et son bébé potiron qui s’foutent de moi ! Je hais l’orange ! J’aurais dû prendre une pastèque, lui faire des yeux en amandes, un nez ovale comme un abricot (une mangue c’est trop gros) et un sourire en forme de banane plutôt qu’en concombre.

 




Où est le haricot magique ? Où sont les carottes qui rendent aimables ?  


 

 







J’veux avoir la patate et m’endormir sur mes lauriers. Je ramène ma fraise devant ma tarte aux fruits rouges  (pas aux fruits de la passion) et ma boule de glace à la vanille. Maïs je n’vois que des framboises de Cassis, des groseilles pas mûres et des myrtilles qui vont me rendre les dents noires pleines de champignons. Et puis j’suis blette, j’ai plus un radis, quelle truffe ! J’peux juste m’acheter une branche de céleri,  un poireau ou des échalotes.

Puthym ! Sal sifi !






J’en ai marre d’être une bonne poire dans mon coing et qu’on me menthe, qu'on me raconte des salades,  j’ai besoin d’un avocat. A quand le temps des cerises,  des étoiles scintillantes des caramboles ou la douceur d’une peau de pêche au subtil nectar inside?






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10 juin 2009 3 10 /06 /juin /2009 12:04

Voilà enfin mon texte, ma participation tardive au défi proposé par Abeilles50 sous le thème « exploitation humaine ». Je n’ai pas cessé de me poser des questions, de le retoucher, de le trouver trop brutal, trop cru et d’avoir peur de vous heurter, chers lecteurs fidèles. Au départ, c’était un texte en prose avec davantage de descriptions, puis les rimes se sont imposées d’elles-mêmes en plusieurs endroits. Les lignes sont devenues des strophes puis des vers et finalement, j’ai tout recommencé pour aller à l’essentiel en « embellissant » cette histoire tragique par des rimes. Une fois le texte accepté, j’ai voulu y insérer des titres d’articles de journaux autour de ce thème mais je m’y suis résignée, je n’avais pas envie de « rendre hommage » à ces êtres putrides, à ces prédateurs pervers et inhumains. Je ne voulais pas non plus mettre de photos, par pudeur, par respect, je ne sais pas. Je vous le livre donc à l’état brut, je crois que les mots suffiront, ils parlent d’eux-mêmes.

 

 

Je me promenais l’air jovial,

Je ne faisais rien de mal,

Une sortie banale.

Une voiture s’arrêta à ma hauteur,

Surprise, je reculai, écoutant ma peur.

Le conducteur me demanda son chemin, il semblait gentil.

Par prudence, sans bouger d’un brin, je répondis.

Il me sourit, sortit  une carte Michelin

Et avec son doigt traça mon chemin.

Je m’approchai doucement pour vérifier,

Sans imaginer une seconde que je le regretterai.

 

Il attrapa le sac que je portais sur mon dos

Et me tira avec force dans son auto.

Ma tête heurta avec violence

Le levier de vitesse

Et mes genoux se râpèrent

Sur le rebord de la fenêtre.

La douleur me fit crier

Pour un temps mesuré.

Il me colla un mouchoir sur la bouche,

Imprégné d’une odeur que je trouvai louche.

Sans rien comprendre,

Sans rien attendre,

Je plongeai dans le noir

Et débutai un cauchemar.

 

Je me réveillai dans un endroit sombre,

Emmurée vivante, je ne voyais pas mon ombre.

Ma gorge se serra, des larmes jaillirent,

Je sanglotais tout bas, en imaginant le pire.

Mes pleurs étaient mêlés de peur, d’angoisse, de tristesse,

D’incompréhension et de visions cauchemardesques.

J’entendis soudain un premier son,

Un plancher qui craquait sous des talons.

Je ne fis plus un bruit par crainte d’être repérée,

Idée stupide, il savait où j’étais,

Il m’y avait enfermée.

 

Une clé se battait dans une serrure rouillée,

Le bruit était encore loin, ça me rassurait.

Puis des pas lourds se rapprochèrent de moi,

Mes membres tremblaient au rythme de je ne savais quoi,

De je ne savais qui et de tous mes pourquoi.

Une lumière aveuglante me flagella les yeux,

Je les plissai pour apercevoir cet être odieux.

Il se pencha vers moi,

Me serra le bras,

Et m’entraîna fermement

Hors de mon isolement.

Avec violence, il me jeta à terre,

Ma peau s’écorchait en raclant les pierres.

Je hurlais de douleur et de torpeur,

Je tentai de m’enfuir, c’était une erreur.

 

Sa rage s’abattit sur moi sans aucune mesure,

Il me balança contre les quatre murs,

Ma tête heurta chaque recoin, je ne savais où aller ;

Ses coups plurent, je m’y noyais sans riposter.

Proche de l’évanouissement, je m’affalais

Pendant qu’il souriait et gloussait.

Il déchira mes vêtements avec aisance

Et se déshabilla en toute nonchalance

Comme pour m’offrir un spectacle ;

Je ne pouvais plus lui faire obstacle.

Il écarta mes jambes ecchymosées

Comme on casse une cuisse de poulet

Et s’aplatit de tout son long

Broyant mon bassin sur le béton.

 

Avec vigueur, il me déchira de l’intérieur

Pendant que mon sang s’extirpait de ce malheur.

J’entendais ces râles d’un mâle en rut,

J’étouffais sous sa puanteur de brute,

Mes os frottaient contre le sol glacial,

Ma peau cédait encore sous ce poids immoral.

Le rythme s’accéléra ruinant mon vagin,

Il n’y avait plus de moi, plus de féminin.

Son cri rauque de jouissance me perfora le tympan ;

L’heure de la délivrance ou du décès imminent.

De la bave coulait de sa bouche répugnante

Puis gouttait lentement sur mes plaies béantes.

Il se retira comme si de rien n’était

En me balançant un regard satisfait,

Puis me traîna dans mon cachot,

Où je périrai très bientôt.

 

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28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 19:18
A la demande d'Abeilles50 qui propose un jeu pour sa nouvelle communauté "Ruche de beaux mots", je vous présente ma participation au thème "star machiavélique". Si le défi vous tente, je vous invite à fournir votre texte en prose ou poésie sur le blog de mon ami.



Star machiavélique

 

Après des années de galères,

Me voilà en haut de l’affiche,

Je ne touche plus terre

Je suis devenu riche.




A moi les autographes,

Les cris d’admiratrices,

L’attention des photographes

L’aval à tous mes caprices.




Je vais être l’idole des jeunes,

Représenterai leur modèle,

Je serai trop beau, trop cool, trop fun,

A moi les minettes à la pelle.




Qu’importent les leçons de morale,

J’ai attendu ça toute ma vie,

Je s’rai un’ star originale

Je veux marquer tous les esprits.



Vive les extravagances,

Du moment qu’on me remarque,

Je m’en fous de faire offense,

Nul ne coulera ma barque.




C’est moi le maître à bord dorénavant,

On exécute mes moindres désirs,

Je peux mettre à la porte dans l’instant

Tous ceux qui refusent de m’obéir.




Si par malheur on se dresse sur mon chemin,

Je siffle mon avocate dans la seconde,

Je vole au-dessus des lois, tel est mon dessein,

Le fait d’être star m’ouvre les portes du monde.

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 00:00

Voici comme promis les textes en allitération inspiré par le film "V pour Vendetta".
Sincères remerciements et félicitations à tous ceux qui y ont participé avec brio.
                                                                                                  
                                                                       

Bonjour,

e n’aurais jamais imaginé un jour relever ce challenge, cet enjeu. Je me réjouis de ce  partage légitime, de ces sujets jetés en vrac dans mon jardin jalonné de fougères, fruits juteux de vos méninges intelligentes qui ont bien mijoté. C’est avec joie que j’édite aujourd’hui vos ouvrages majestueux et magiques. Réjouissons-nous, c’est si enjoué de partager les rejets de notre imaginaire. Sur des pages vierges, vos mots se sont ajoutés, ajustés pour déjouer et corriger les pièges de la conjugaison. Vos phalanges agiles ont été fragilisées à force d’agir et de bouger, elles sont devenues rigides,  se sont figées. En les plongeant dans l’eau gelée, en les cajolant, elles s’allongeaient une fois allégées et purgées. Avec rage, en nage, le visage rougissant, en pyjama, assis sur vos sièges pour pallier les vertiges ou à l’âge, vous couchiez avec justesse vos témoignages sauvages mais justifiés sans manger, sans boire d’orangeade ou de jus au déjeuner, avec pour seul bagage une bougie sans abat-jour. Qu’ils parlent de paysages neigeux ombragés par les nuages ou les pigeons, de justice, de jalousie, de conjuration religieuse, peu importe, j’aime justement les divergences et rejette toute exigence exagérée, tout barrage, toute flagellation. Je n’ai pas à juger s’ils sont jolis, originaux ou sages, je ne suis pas un goujat rugissant, une mégère régente, un agent vigilant en jupe muni d’un gyrophare. Ils forment déjà et pour toujours les mailles argentées d’un bijou généreux qui je l’espère enjoliveront votre journée. Je vous remercie et je vous applaudis pour toute cette gymnastique de la langue française.

P.S : N’hésitez pas à cliquer sur les blogs des participants et à découvrir leur univers….

                                                                                        
                      
                                            

 

ubrepticement, la sentence ainsi susurrée sans discussion me glaça les sangs, avant de successivement s’emparer de mon esprit saisi de stupeur et de stratifier mes sens assoupis : soit, ce sera donc cette sorte de commerce symboliquement secret en face à face à distance qui nous unira en une danse majestueuse des phrases stylées et une valse souveraine des syllabes cousines. Sympathique Satine, saisis-tu l’essence mystérieuse de cette conversation insidieuse ? Perçois-tu le discret potentiel de ces essais de poésie assonante et sibylline ? Conçois-tu l’assourdissant espoir de concentrer, de collectionner ou de concilier les tendances les plus sournoises de scribouillards juste sensés, sensationnellement spirituels ou simplement reconnaissants de te disposer dans leur liste de connaissances, soupirant peut-être, insensiblement, de ne t’avoir comme maîtresse d’un soir, séraphique muse de leurs aspirations vespérales, sensible messie annoncé d’une renaissance versificatrice ? Tu sais souvent, ô nostalgique et obscure sœur de Séléné, nous bercer spontanément d’illusions innocentes et de sereines effusions, tu penses distiller magistralement un savoir-faire fascinant judicieusement inspiré des immenses stylistes de la linguistique ou des prosateurs essayistes, tu soulages avec sagacité et en toute confiance les insignifiantes souffrances de ceux qui s’apitoient simultanément sur leur sort personnel ou sur celui de ces autres qui les exaspèrent, tu sécrètes avec perspicacité et sans aucune espèce de cynisme, par ces énoncés sensibles et ces circonlocutions efficaces, un savant élixir aussi apaisant qu’un souffle syncopé de luciole sylphide. Baste, que cela soit l’invraisemblable sujet d’une messe basse ou un assentiment prononcé sans souci, ma besogneuse et modeste quoique révérencieuse participation signifiera sans doute combien docile je sais être et embarrassé je suis aussi, aussitôt que ma science singulière s’essouffle à soutirer difficilement la quintessence inestimable de mes insaisissables sentiments envers mon estimée et sublime consœur. Je me soumets servilement à ta déférence chevaleresque et dispose ci-devant l’aboutissement nécessaire de mes silencieux efforts à puiser sans cesse dans mes indispensables ressources, et dont tu possèderas désormais l’usufruit massif et sans condition.
igné : Vance, ton serviteur prosterné.

 

Vance,
Douce Satine se sent minuscule et s'apprête à se ressaisir en se relançant sur son propre essai qui semble soudainement si insignifiant face à cette déclaration subtile et sensuelle. Quel savoir faire ! Je suis époustouflée, sidérée, toute émoustillée par ce texte sublime et intense. Je reste estomaquée, te remercie pour cette participation exceptionnelle et t'embrasse discrètement mais assurément en te susurrant mes félicitations.

                                

Satine

 

 




egaRde-moi ! Tu es ma Reine, je suis ton Roi...
RenfoRçons notRe Relation, RecentRons cette Recette de RéconfoRt !
Rappelle-toi notRe RencontRe...
Reclus l'un et l'autRe, apRès ce Récital, loRs de cette Réception,
quand nos RegaRds se sont RassuRés...
RemémoRe-toi quand ton Radis a Rebondi sur ma Redingote... quelle Rigolade !
Je RemeRcie ce Relent suR ma chemise... tu Renâclais à RépaRer ta maladResse.
En RépaRation, tu m'invitas dans ton RepaiRe pour paRtager un Repas.
Renouveau, Renaissance, mon coeuR RedémaRRait...
RéseRvée, mais Rusée telle une RenaRde, tu es Revenue de la cuisine en déshabillé Rouge...
Réussite absolue de ce RetouR impRévu ainsi, tu as Réveillé en moi des Rêves enfouis !
Si, à cet instant, j'avais envie de t'écRiRe une Rhapsodie,
une Reviviscence me poussa à êtRe RevanchaRd...

evenant si sensuelle vêtue, je Revendiquais de te RévéRer...
Ribambelle d'atouRs d'une extRême Richesse à peine voilée,
RabougRi, un peu Ridicule, je me suis Risqué...
Ainsi notRe aventuRe Romanesque s'est lancée dans une Ronde Rythmique.
Ne me Rue pas dans les brancaRds !
Tu es mon Rubis, ma Rose, ma gelée Royale,
et, sans toi, ma Ruche n'a plus de Reine : elle ne vaut pas une Roupie !
Ne Ruine pas notRe aveniR avec une RuptuRe,
la Rudesse de tes mots fait Ruisseler mes laRmes,
je Rugis à l'idée de peRdRe ta Rousse tResse...
Je RegRette notRe Royaume Rutilant,
je RéitèRe donc ma demande de Réparation...
Avec tant de passion, l'AmouR RejailliRa !
A toi, ma Rainette... ton Roitelet.


Abeilles50

 

Mon oi Rêve d'une Relation sincèRe, Romantique et meRveilleuse avec la Reine mais cette deRnièRe loin d'êtRe RéseRvée lui soRt le gRand jeu. Revêtue de Rouge et teRRiblement sexy, elle cheRche à attiRer aupRès d’elle son héRos, sa bRute chevaleResque et ne Recule devant Rien. Rusée et pRête à tout, elle tiRe les coRdes de son aRc ensoRcelé, mène le Rock et n'a pas fRoid aux iRis. Elle Rejette tout cRédit, ne maRchande pas, elle gouveRne telle une souveRaine, une Régente RévolutionnaiRe avec une main de feR. DéteRminée, Rien ne lui fait peuR, nul ne l'effRaie, elle est la Reine, elle diRige sa couR, ses ménestRels et tRoubadouRs et face à ses gRands aiRs, nous n'avons qu'à nous taiRe et obéiR sous peine de subiR des RepRésailles plus teRRibles, RevanchaRdes et cRuelles voiRe piRe encoRe. Laissons faiRe, Repentons-nous, face à tant d'aRdeuRs et de chaleuR bRûlante, il est pRéféRable de se Rabaisser, de se pRostRer, de se pRosteRner mais suRtout pas de tiRer sa RévéRence maladRoite. PRofitons allègRement et sans Retenue de la pRoposition seRvie suR un plateau d’aRgent caR peut-êtRe qu'elle ne se RenouvelleRa jamais.

Satine


 

 

 



La anthie
ne craint pas le Xénon, elle scrute le Xénocristal, et non Xénophobe, plutôt Xénophile, elle se pose sur un Xéranthème. Xérophile, aucune Xérodermie, elle parle le Xian, et le Xérus, lui, comprend rien ! Elle arrive sur une Ximenia, près d'elle, un Xylocope, ils ne sont pas Xylophages, et le Xylème à proximité ne craint rien ! Au loin, un Xylophone pousse les notes, et réveille le Xiphophore... La Xérophyte du papillon doit lui jouer des tours puisqu'il finit son parcours sur une Xanthophycée...


Abeilles50

 

  Je reste fiée devant cette miXture eXhibée ô combien seXy, eXtraordinairement aCCentuée avec un maXimum de X. Il serait eXceptionnel de renouveler cette eXpérience infleXible qu’on essaie de malaXer. Je m’eXile et m’eXpatrie dans l’aXe vers un aCCès eXigu, un eXit. On ne m’eXcommunie pas, on m’eXhorte mais je m’asphyXie, je manque d’oXygène, je suis veXée et cherche la riXe, on m’oCCit. J’eXpulse mes dernières eXpirations dans un eXcès de rage laXative et avec eXcentricité je m’eXporte vers OXo, planète eXploitée, taXée  par l’oCCident où vit FoX Mulder paCSé avec Scully et des eXtra-terrestres. Je m’eXprime de façon ineXplicable, eXtralucide, j’eXtrais et faXe tous mes teXtes et indeXs par téleX puis téléteX avec eXactitude pour prouver mon eXistence et là j’eXulte, je m’eXalte, je me relaXe, l’eXamen est terminé.

Satine

 



e Long de La mer, beLLe, comme La Lune qui iLLumine cette soirée d'été...Je songe à L'éterneL amour ceLui qui bat, Lancinant, Langoureux, jamais Lassant...
Je me rapeLLe Les Longues Lettres, que je Lisais miLLe et miLLe fois Le coeur en bouLe, en maL de toi...
Et puis La fin du siLence, La pLénitude..Tu aLLais être Là...
Sans, eLLe qui tient La Longe de ta Liberté...Même La bas, eLLe n'est pas Loin, mais Là, ce soir La fLamme de regard est pour moi...
Tu m'enLaces, Lasse de cette vie qui te Lie à un demain qui n'est pLus le tien...

 

 

EdensLand

 

 

 

Ah cette famme qui iLLumine notre paLpitant, cette chaLeur Langoureuse qui circuLe Lentement d'une ceLLuLe à L'autre et nous combLe jusqu'à notre point cuLminant. Tu en parLes avec déLicatesse, éLoquence et aLanguissement comme si L'amour était Le symboLe Légitime de L'aLchimie véritabLe entre deux aduLtes Libres et pourtant si pâLes, Livides, seuLs et maLheureux Lorsqu'iLs sont éLoignés L'un de L'autre. Las, L'être éLu est aLors La Lumière ébLouissante qui écLaire nos Lendemains difficiLes et sans LaqueLLe nous nous affaibLissons épLorés, inutiLes, totaLement viLs et minuscuLes. HaLte-Là jaLousie, isoLement, coLère, caLomnie, aLcooLisme, bouLimie, Laideur, impoLitesse et autres gaLères et maLadies, on n'insuLte pas L'amour, on L'embeLLit et on Le vit !


Satine

 

 



échante
Maurice Machiavélique
Macule Ma Madone Mafflue
MaMan Maugrée
Maîtrisant MaladroiteMent
Mes Molosses Malpolis
Maternelle, Marie Modère Mes Mots
Me Morigène MalicieuseMent
Maintenant MaMan Me Mande
Manquant Mes « Merci » Miraculeux
Méchante, MadeMoiselle Mérite Ma Main
MalheureuseMent, Malade.
MoMentanéMent Menottée
Mes Manigances Moururent
Mes Magistrales Manières Me Marquèrent.

 

 

Bataillou

 

 

Avec édisance et Maladresse,

Michelle Maugrée et Martèle

Ses Mensonges interMinables

CoMMe une Mégère Machiavélique.

Je fais Mine de M'enferMer

Et de M'isoler pour M'éloigner d'elle,

Mais elle Me suit, Me MalMène et M'eMMène

Dans son Monde Monstrueux, Malsain

Où doMinent Méchancetés, caloMnies et Morts.

Cette gaMine griMaçante n'a aucune féMinité,

Elle ne se Mire jaMais dans les Miroirs MêMe Mats

Pour ne pas Montrer sa Mocheté.

Elle est éMineMMent déMoniaque

Et M'effraie affreuseMent, horribleMent.

Chaque Matin, elle Me vole un Morceau de Mon âMe

Qu’elle Met à nu aux yeux du Monde.

Je Me Meurs douceMent et fataleMent.

Je M'envole MalheureuseMent et inévitableMent

Vers le firMaMent Magnifique, luMinescent

Où deMeurent Mes aïeux.

Carpe dieM Mes aMis.


Satine

 

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