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  • : Le blog de Satine
  • : Ecoutez les battements de mon coeur, laissez-vous bercer par sa musique et partagez ma passion pour la poésie.
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Coucher-de-soleil.jpg
Oh toi visiteur, amateur de poésie,

Que ta curiosité a mené jusqu’ici,
Laisse-toi naviguer au gré de tes envies
Parcours tout ce qui gravite autour de ma vie.
  Ce ne sont que des essais couchés sur papier,
Une partie de moi qui voulait s’exprimer,
Des mots que je ne pouvais laisser enfermés,
C’est tellement beau de les entendre chanter…
  Flotte sur les méandres de mes sentiments,
Partage rires et peines, vole à mes vents,
Vogue sur mes larmes lourdes comme une enclume
  Pour que ton cœur palpite au rythme de ma plume.


15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 03:34

Mon blog a été sélectionné pour participer à un concours à l'occasion du Printemps des Poètes. Je remercie chaleureusement Omnibus de cette proposition à laquelle je participe avec joie. Si l'expérience vous intéresse, vous pouvez aussi envoyer vos oeuvres à cette adresse :  concoursomnibus@athomedia.com

 

Voici le résultat de mes "plongeons" dans mes souvenirs.

 

 

 

Ah qu’il était tendre le temps de mon école,

Lorsque j’y repense, doucement je décolle ;

Vers un passé proche, à coup d’ailes, je m’envole

Rejoindre mes amis toujours aussi frivoles.

 

ecole1.jpg

 

A chaque rentrée nous ressentions une angoisse,

La peur d’être séparés, mon dieu, quelle poisse !

Le ventre qui se serre, le coeur qui se froisse

Il ne faut plus que cette horrible hantise croisse !

 

Puis tombe le couperet, ensemble nous sommes,

Une terrible joie nous frappe, nous assomme

Quel véritable bonheur, nom d’un p’tit bonhomme !

Une chance, un honneur, c’est ainsi qu’on le nomme.

 

ecole2.jpg

 

Il fallait rentrer dans la classe les premiers,

Nous utilisions nos ruses de fins limiers,

Mais sans se bousculer, chigner ou trépigner,

Nous avions nos places, côte à côte, alignés.

 

ecole3.jpg

 

Alors la maîtresse commençait son discours,

Elle était notre guide, notre roue de secours ;

On lui offrait notre attention, notre concours,

A ses côtés le temps paraissait bien trop court.

 

ecole4.jpg

 

Elle gérait sa classe d’une voix posée,

Nos bavardages, nos murmures étaient dosés ;

Nous avions si peur des punitions rapportées

Qui seraient doublées et nos sorties reportées.

 

A la maison, la maîtresse était respectée,

Aucune de ses versions n’était suspectée.

J’aime encore l’odeur dont je me délectais

Cette encre bleue sur les feuilles ainsi humectées.

 

ecole5-Planisphere.JPG


Les planisphères jaunis pendent tristement,

La poussière s’y est déposée doucement,

Le soleil a léché leurs couleurs goulûment

Ne nous laissant que de bien piètres instruments.

 

Qu’importent aujourd’hui ces conditions de travail,

Par ces quelques mots, célébrons nos retrouvailles,

Il était si bon de fouiller dans mes entrailles

Ce qui m’a forgée et mise sur les bons rails.

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 01:26

Petite participation au défi proposé par abeilles50....


Le temps passe, s’écoule inexorablement,

Faisant de nos vies, des histoires, des romans

Qu’on aime relire le soir au coin du feu ;

Se rappeler notre enfance, ses jours heureux.

 

enfance5.jpeg

 

Nous étions cinq, mes parents, mon frère, ma sœur,

Je ne me souviens que d’un immense bonheur,

Au sein de cette maison parsemée de fleurs

Que mes parents ont payée par leurs durs labeurs.


 enfance3.jpeg


On rentrait le soir après nos journées d’école,

On faisait nos devoirs, fallait bien qu’on s’y colle

Puis on se retrouvait devant notre télé

Ou autour d’un jeu de cartes ou de société.

 

enfance2.jpeg


A Pâques, on cherchait les œufs dans notre jardin,

A Noël, on ornait ensemble le sapin,

En hiver les batailles de neige éclataient,

En été, nos rollers arpentaient nos allées.

 

enfance1


Ma mère nous concoctait de bons petits plats

Pendant que papa se battait au syndicat,

Elle nous a transmis ce don, l’art culinaire,

Il nous a appris à ne pas nous laisser faire.

 

Mes amies les plus proches habitaient le quartier,

Quelques maisons ou quelques rues à traverser,

Les trottoirs se souviennent encore de nos craies,

Au jeu « à chacun sa guerre » on s’abandonnait.

 

Que de fous rires il y eut au cœur de nos maisons ;

On se racontait nos premières émotions

Transformées en poèmes, dessins et chansons,

Nos anniversaires fêtés à l’unisson.

 

Puis l’heure des études nous a séparées,

On a pris le chemin de notre destinée,

La famille reste là, certains amis s’en vont

Laissant place à d’autres, de nouveaux horizons.

 

enfance4.jpeg

 

Alors que la trentaine pointe ses oreilles

Je ne peux pas dire que ce n’est plus pareil,

Les boums disparaissent au profit de bons repas,

Mes parents, mon frère, ma sœur sont toujours là.

 

Chacun a pris son envol, a quitté le nid

Pour construire avec le temps sa propre famille,

Mes parents ont repris le chemin des voyages,

Entourés d’amis, l’escapade n’a pas d’âge.

 

On quitte le foyer par soif de liberté,

Mais une fois installés, on se remémore

Ces doux instants passés, gravés dans nos pensées,

Qui font ce que nous sommes, nos plus chers trésors.


 

enfance6.jpeg

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1 août 2009 6 01 /08 /août /2009 11:44

Voici ma participation au défi proposé par Enriqueta sur le thème de l'espoir...


J’ai l’espoir qu’un jour plus aucun enfant ne meure

De famine, froid, maltraitance et paludisme,

Ou faute de vaccins gardés par égoïsme.

J’ai l’espoir qu’un jour plus aucun enfant ne pleure

Apeuré par les bombes, le sang, les cris,

Provoqués par attentats, haine et mépris.


 


J’ai l’espoir qu’un jour les hommes réfléchissent,

Nous sommes tous faits de sang, de chair et d’os,

Qu’importent religions et couleurs de peau.

J’ai l’espoir qu’un jour les hommes se réunissent

Oubliant leurs a priori, leurs convictions,

Abattant murs et grilles, se liant par des ponts.

 


 

J’ai l’espoir qu’un jour nous soyons tous citoyens

Pas de notre pays mais de la Terre entière,

Oublions limite, zone, douane et frontière.

J’ai l’espoir qu’un jour nous ne faisions plus qu’un,

Partageons nos trésors, nos savoirs, nos richesses,

Offrons-nous un avenir porteur de promesses.

 

 

J’ai l’espoir qu’un jour les armes disparaissent,

Que les champs de bataille fleurissent en prairie,

Que les camps deviennent des écoles de vie.

J’ai l’espoir qu’un jour les sourires apparaissent,

Qu’ils soient échangés à chaque être rencontré,

Qu’ils soient le reflet d’une communauté.

 

 

 

J’ai l’espoir qu’un jour nous soyons tous égaux,

Un habitat, un métier pour vivre en famille,

Un accès à l’eau, à la santé, à la vie.

J’ai l’espoir qu’un jour il n’y ait plus de fléau,

Juste un respect mutuel, une tolérance,

Une paix pour des millénaires sans violence.

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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 00:24

Sur le blog d'Abeilles50, j'ai lu qu'Enriqueta proposait le jeu suivant : écrire un texte en prose ou poésie commençant par "J'ai demandé à la lune".
Voici ma participation
:




J’ai demandé à la lune, une nuit d’été,

De me munir d’ailes pour m’envoler.

A force de prières, elle y a consenti

Et m’a offert ces plumes inouïes.



 

J’ai quitté la terre ferme pour les airs

En déployant mes ailes et tous leurs mystères,

Une fois la peur de l’altitude passée,

De mon voyage unique j’ai pu profiter.

 

Je me suis laissée emporter par la bise

Pour admirer ces paysages à ma guise ;

Un sourire s’est installé sur mes lèvres,

Des souvenirs alimenteront mes rêves.

 

En traversant longitudes et fuseaux horaires,

J’ai vécu au rythme des rayons solaires,

En un jour, j’ai balayé quatre saisons,

Observé des peuples de tout horizon.


 

Que de splendeurs à découvrir sur la Terre :

Les banquises glaçantes et les brûlants déserts,

Les forêts vierges humides et les steppes  jaunies,

Les montagnes fières et les prairies fleuries.











J'ai dansé sur un lac avec des cygnes,
Sifflé des chants d'oiseaux de tout origine,
J'ai fait la course avec un tigre et des loups,
Je ne voulais plus atterrir, je l'avoue.


 




 

Quand le premier coup de minuit retentit,

Par dizaines des étoiles j’ai cueilli,

Pour faire avec les arcs-en-ciel irisés

Le plus extraordinaire des bouquets.




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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 15:43
Ce poème m'a été inspiré par un film que je suis allée voir au cinéma hier soir en avant-première et que je vous conseille vivement. Il n'a pas fait l'objet d'une publicité énorme avec une bande annonce qu'on nous montre à longueur de temps et c'est mieux ainsi. J'y suis allée sans savoir de quoi ça parlerait, ignorant quel sujet serait abordé, mon esprit était libre de toute appréhension, vierge d'une quelconque opinion.
"Sept vies" en est le titre, une leçon de vie en est l'issue. Cela faisait longtemps que l'émotion ne m'avait pas autant submergée. J'ai été prise de cours, surprise, fortement émue. Mes larmes ont coulé à plusieurs reprises et m'ont soufflé ces vers en quelques heures. Je me livre à vous en ayant ponctionné un peu de chacun des personnages du film. Je ne veux pas vous en dire davantage pour qu'à votre tour vous soyez libres de vous diriger dans une salle obscure, sans arrière pensée, afin de recevoir une belle leçon de vie.






Je me demande pourquoi c’est tombé sur moi,

Ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça ;

J’ai beau sonder mes souvenirs les plus profonds,

Triturer mes pensées, je sais bien qu’au fond

Je n’ai jamais fait de mal à qui que ce soit

Et pourtant cette injustice s’abat sur moi ;

C’est si dur de l’accepter, mais ai-je le choix ?

 

Dans mon miroir, je vieillis chaque jour d’un an,

C’est un autre reflet que je perçois, mourant.

Je préfèrerais y voir boutons et rougeurs

Plutôt que ce visage terni par les heures.

Mes cernes plongent dans un bleu presque océan

Et s’opposent à mes yeux rouge vif effrayant

Que des larmes noient bien trop régulièrement.

 

Mes cheveux n’ont pas résisté, ils sont tombés,

D’abord par petites touffes puis par paquets.

Qu’importe qu’ils fussent trop raides, gras et fins,

Je voudrais encor’ les caresser de ma main,

Y faire des tresses pour un peu les friser,

Les monter en chignon,  paraître distinguée ;

Et dire que je les ai souvent méprisés.

 

Je n’ai plus de problème de poids. Idéal ?

Mes joues se creusent, mes pommettes se dévoilent,

Mes os surgissent de jour en jour sous mon corps,

Je découvre mon squelette et tous ses trésors.

Qu’on m’offre gâteaux, chocolat, ça m’est égal,

Tout ce que je refusais avec tant de mal ;

Devoir d’être fine : quel gâchis au final.

 

Chaque effort amène son degré de souffrance,

Mon pouls s’accélère, ne suit plus la cadence.

Tout mouvement requiert une concentration,

Tout geste nécessite une estimation.

J’aimerais me promener avec insouciance,

Courir en forêt, ouïr mon cœur qui balance,

Nager, plonger, être la reine de la danse.

 

Pour l’heure, agonisante, je gis dans un lit,

Analysant mon passé, mon ancienne vie.

Des petits soucis, j’en faisais une montagne,

Maintenant j’en ris, ce ne sont que des détails.

Par trop de fois je me suis encombré l’esprit ;

Ces riens à l’époque proches de l’infamie

Me rendraient si heureuse, pourtant, aujourd’hui.

 

Ma survie ne tient à rien, un coup du destin.

J’attends la mort d’autrui, un don inopportun.

Me sentirais-je coupable, une fois sauvée ?

Serais-je punie, châtiée, de tant espérer ?

Je souhaiterais qu’il s’agisse d’un assassin

Plutôt que d’un innocent, cela est malsain,

Mais c’est mon unique issue pour un lendemain.


Ce thème sera clos à la fin de cet article, même si nous aurons l'occasion de l'aborder à nouveau à travers vos commentaires, ce que je souhaite de tout coeur. Mais je ne peux vous quitter ainsi sans vous supplier de faire un choix. Oui je sais, la mort n'est pas un sujet qu'on aborde facilement surtout quand il s'agit de la sienne. Il ne faut pas attirer les mauvais esprits et pourtant tellement de gens sont en attente de greffes. Ils n'ont pas eu de chance, une santé fébrile les accable, une maladie les affaiblit. Pour une majorité, ils n'ont rien prémédité. Ils subissent une injustice, un coup du sort. Ils ne sont pas nés sous une bonne étoile comme on dit.

Doit-on les oublier pour autant, les laisser dans un coin à attendre la mort ?
Sont-ils maudits même à vos yeux ?

Je ne peux me résoudre à me taire et à tourner la page sans essayer de convaincre les quelques indécis qui liront cet article. Le film leur parlera peut-être davantage et les inciteront à franchir le cap. Je n'ai pas de Dieu, je ne fais partie d'aucune communauté et après la mort pour moi il n'y a rien. Je ne vois pas pourquoi je conserverai mes organes pour qu'ils pourrissent dans mon cercueil ou brûlent dans mon crématorium. Ce serait un réel gâchis et je m'y refuse. Je pourrais sauver tellement de vie, offrir tant de sourires, rendre l'espoir, donner la vie et je ne m'en priverai pas. Il ne s'agit pas ici d'un acte héroïque, seulement d'une prise de conscience, d'un élan de solidarité, d'un geste humain, fraternel, d'une main tendue, amicale.

Alors voilà, la démarche est simple, il vous faut vous munir d'une carte de donneur que vous trouverez dans les hôpitaux (ou sur le site ci-joint), avertir vos proches de votre choix (et peut-être les convaincre par la même occasion) et insister pour que votre volonté soit respectée.




Pour information, en 2006, 5 500 Européens sont morts dans l'attente d'une greffe. Chaque jour 12 Européens en meurent. Et si c'était un membre de votre famille ou un ami ?

                                                         

Sur chaque corps, on peut prélever une dizaine d'organes et tissus et sauver ainsi tout autant de personnes. Alors n'hésitez plus.

                                                             

Pour plus d'informations, je vous invite à consulter le site suivant : http://www.france-adot.org/

 

 

 

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16 février 2008 6 16 /02 /février /2008 12:34
Poème écrit à la demande d’une amie qui souhaitait mettre son histoire en vers. Elle me donna les informations nécessaires sur sa rencontre avec cet homme déjà pris qui lui plaisait, ses sentiments, ses impressions, ce qui la faisait craquer chez lui, ses goûts… J’ai relevé le défi pour lui faire plaisir et je lui ai proposé une ébauche. Après quelques corrections en sa compagnie, sont nés ce texte puis un autre qui suivra.
Ce fut pour moi une expérience enrichissante, plus difficile certes puisque ces sentiments n’étaient pas les miens. L’emploi du « je » et tous les détails dont elle m’a fait part m’ont aidée à entrer dans cette histoire. L’essentiel c’est qu’il ait plu à mon amie et qu’elle vous permette de le lire. Alors bonne lecture.
 
 
Improbable rencontre en ce mois de mars,
Au fond d’un couloir, au détour d’une classe,
Un homme a détruit cet océan de glace
Qui réduisait mon âme en poussières éparses.
 
Moi qui flottais dans les abîmes profondes
Où rôdent les cauchemars les plus immondes,
Je fus attirée par ta voix si féconde
Que je succombais en douceur à ton monde.
 
Rien de mal à faire plus ample connaissance
Et à baisser les barrières de la méfiance ;
Mais un jour, un regard bouleversa mes sens,
Un sourire mit à nu toutes mes croyances.
 
Plus le temps passait, plus je buvais à tes lèvres,
Tu fus mon Lancelot et moi dame Guenièvre,
Je ne pouvais plus résister à cette fièvre,
Tu étais devenu l’air si cher à ma plèvre.
 
Mes artères se dilatèrent avec ardeur
Pour permettre à ton sang de relancer mon cœur,
Tu donnas tant de chaleur à mon intérieur
Que je me laissais consumer avec bonheur.
 
Chacun de tes mots me faisait voyager
Et tes sourires au plus profond m’enivraient,
Tes mains sur mon corps, qu’est-ce que j’en rêvais,
Je me damnerai pour être à tes côtés.
 
Il y a cette autre que je ne connais,
Que te donne-t-elle que je n’offrirais ?
Qu’est-elle que je ne serais jamais ?
Qu’a-t-elle que je ne saurais t’apporter ?
 
Le combat est rude, il me faut abandonner,
Mais je n’oublierai jamais ces instants passés.
J’ai touché un jour, un bonheur inespéré,
C’était une chance que je dois concéder.
 
En moi, il y aura toujours pour toi une place
Que je chérirai malgré les heures qui passent,
Alors si jamais ta raison fait volte-face,
Souviens-toi de ces moments intenses et vivaces.
 
N’oublie pas qu’une blondinette t’attend,
Qu’elle affronterait tout courant, tout tourment
Pour être ta compagne à travers les temps
Et te rendre heureux au plus haut firmament.
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14 décembre 2007 5 14 /12 /décembre /2007 19:31
Hache frappant mon cœur, serait-ce ma douleur ?
 
Envahie par mes pleurs, j’abandonne, je meurs,
 
Noyant mon doux chagrin dans une vie sans fin,
 
Rien ne me retient, je partirai demain.
 
 
Yacht coulant sur mes flots, mon nouveau monde est beau.
 
Séparée de tous maux, je cherche Roméo.
 
Entend-il mon appel, de plusieurs décibels ?
 
Viens à moi sensuel, par ton battement d’ailes.
 
 
Ecoute, maintenant, c’est ce qui nous attend
 
Rien n’est comme avant, quand on s’aime vraiment.
 
Il n’y a que la gaieté et un ciel étoilé
 
Naissant de la beauté de cet amour rêvé
 
Et que j’ai recherché depuis que je suis née.
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28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 11:06
Je voudrais être libre sans aucun repère
Comme l’oiseau bleu survolant notre Terre,
La dentelle du ciel tournoyant en hiver
Ou l’orphelin grandissant sans père, ni mère.
 
Libre de vivre ma vie comme je l’espère,
Libre de raconter, de divulguer, de taire,
Libre de répudier, de réprouver, de plaire,
Libre d’être heureuse, triste, gentille, amère.
 
Je voudrais vivre au fond de l’océan, sous terre,
Dans un monde d’amour sans larme, désespère,
Près d’un havre de paix sans nul cri, nulle guerre,
Proche d’un lieu éloigné de la mort, désert.
 
Seule avec mes quelques amis, les plus sincères,
Seule avec mes rêves nullement éphémères,
Seule sans mes tristes peines bien trop sévères,
Seule sans mes souvenirs, tout laisser derrière.
 
Je voudrais être déesse, stopper l’enfer,
Souffle, vent, balayer, emporter la misère,
Rais de tristesse, chagrin, inonder la Terre,
Femme féconde, engendrer une meilleure ère.
 
Je ne suis qu’enfant ignorant ce qu’il faut faire,
Rêveuse, voyageant à des années lumière,
Pensive, qui sera-t-elle, qui doit-elle être ?
Pour plaire à celui qu’elle aime, hélas, espère.
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