Deuxième poème sur mon voyage en Ecosse, les Highlands, leur immensité, leur beauté colorée, leur sauvagerie naturelle me semblait un passage obligé en vers... Les photos par contre ne sont pas les miennes. En effet, nous avons traversé les Highlands en bus et malheureusement on voit les reflets de la vitre, je ne voulais pas vous infliger cela... Enjoy !
A perte de vue, immensité vallonnée,
Les Highlands offrent des paysages changeants
Qui ont conservé un naturel triomphant,
Les saisons s’y amusent en toute liberté.
Les stations de ski se développent en hiver,
La neige persiste sur les plus hauts sommets
Même quand réapparaissent verdure et bruyère
Qui s’étalent en un tapis onctueux en été.
Dieu a dessiné sa mosaïque personnelle
En jetant ça et là de manière informelle
Bruyères, rocaille, verdure et conifères
Une variété de rose, de brun, de vert.
Les arbres ici ne font pas toujours la loi,
Les montagnes exhibent leur sein mis à nu,
Elles se dévoilent sans aucune retenue,
Fières de leur beauté, elles veulent qu’on les voie.
Elles regorgent d’eau fraîche, d’herbe grasse,
Une nourriture sauvage et naturelle,
Les moutons à tête noire y paissent, y bêlent,
Un paradis dont jamais nul ne se lasse.