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  • : Le blog de Satine
  • : Ecoutez les battements de mon coeur, laissez-vous bercer par sa musique et partagez ma passion pour la poésie.
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Coucher-de-soleil.jpg
Oh toi visiteur, amateur de poésie,

Que ta curiosité a mené jusqu’ici,
Laisse-toi naviguer au gré de tes envies
Parcours tout ce qui gravite autour de ma vie.
  Ce ne sont que des essais couchés sur papier,
Une partie de moi qui voulait s’exprimer,
Des mots que je ne pouvais laisser enfermés,
C’est tellement beau de les entendre chanter…
  Flotte sur les méandres de mes sentiments,
Partage rires et peines, vole à mes vents,
Vogue sur mes larmes lourdes comme une enclume
  Pour que ton cœur palpite au rythme de ma plume.


10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 00:00

Voici comme promis les textes en allitération inspiré par le film "V pour Vendetta".
Sincères remerciements et félicitations à tous ceux qui y ont participé avec brio.
                                                                                                  
                                                                       

Bonjour,

e n’aurais jamais imaginé un jour relever ce challenge, cet enjeu. Je me réjouis de ce  partage légitime, de ces sujets jetés en vrac dans mon jardin jalonné de fougères, fruits juteux de vos méninges intelligentes qui ont bien mijoté. C’est avec joie que j’édite aujourd’hui vos ouvrages majestueux et magiques. Réjouissons-nous, c’est si enjoué de partager les rejets de notre imaginaire. Sur des pages vierges, vos mots se sont ajoutés, ajustés pour déjouer et corriger les pièges de la conjugaison. Vos phalanges agiles ont été fragilisées à force d’agir et de bouger, elles sont devenues rigides,  se sont figées. En les plongeant dans l’eau gelée, en les cajolant, elles s’allongeaient une fois allégées et purgées. Avec rage, en nage, le visage rougissant, en pyjama, assis sur vos sièges pour pallier les vertiges ou à l’âge, vous couchiez avec justesse vos témoignages sauvages mais justifiés sans manger, sans boire d’orangeade ou de jus au déjeuner, avec pour seul bagage une bougie sans abat-jour. Qu’ils parlent de paysages neigeux ombragés par les nuages ou les pigeons, de justice, de jalousie, de conjuration religieuse, peu importe, j’aime justement les divergences et rejette toute exigence exagérée, tout barrage, toute flagellation. Je n’ai pas à juger s’ils sont jolis, originaux ou sages, je ne suis pas un goujat rugissant, une mégère régente, un agent vigilant en jupe muni d’un gyrophare. Ils forment déjà et pour toujours les mailles argentées d’un bijou généreux qui je l’espère enjoliveront votre journée. Je vous remercie et je vous applaudis pour toute cette gymnastique de la langue française.

P.S : N’hésitez pas à cliquer sur les blogs des participants et à découvrir leur univers….

                                                                                        
                      
                                            

 

ubrepticement, la sentence ainsi susurrée sans discussion me glaça les sangs, avant de successivement s’emparer de mon esprit saisi de stupeur et de stratifier mes sens assoupis : soit, ce sera donc cette sorte de commerce symboliquement secret en face à face à distance qui nous unira en une danse majestueuse des phrases stylées et une valse souveraine des syllabes cousines. Sympathique Satine, saisis-tu l’essence mystérieuse de cette conversation insidieuse ? Perçois-tu le discret potentiel de ces essais de poésie assonante et sibylline ? Conçois-tu l’assourdissant espoir de concentrer, de collectionner ou de concilier les tendances les plus sournoises de scribouillards juste sensés, sensationnellement spirituels ou simplement reconnaissants de te disposer dans leur liste de connaissances, soupirant peut-être, insensiblement, de ne t’avoir comme maîtresse d’un soir, séraphique muse de leurs aspirations vespérales, sensible messie annoncé d’une renaissance versificatrice ? Tu sais souvent, ô nostalgique et obscure sœur de Séléné, nous bercer spontanément d’illusions innocentes et de sereines effusions, tu penses distiller magistralement un savoir-faire fascinant judicieusement inspiré des immenses stylistes de la linguistique ou des prosateurs essayistes, tu soulages avec sagacité et en toute confiance les insignifiantes souffrances de ceux qui s’apitoient simultanément sur leur sort personnel ou sur celui de ces autres qui les exaspèrent, tu sécrètes avec perspicacité et sans aucune espèce de cynisme, par ces énoncés sensibles et ces circonlocutions efficaces, un savant élixir aussi apaisant qu’un souffle syncopé de luciole sylphide. Baste, que cela soit l’invraisemblable sujet d’une messe basse ou un assentiment prononcé sans souci, ma besogneuse et modeste quoique révérencieuse participation signifiera sans doute combien docile je sais être et embarrassé je suis aussi, aussitôt que ma science singulière s’essouffle à soutirer difficilement la quintessence inestimable de mes insaisissables sentiments envers mon estimée et sublime consœur. Je me soumets servilement à ta déférence chevaleresque et dispose ci-devant l’aboutissement nécessaire de mes silencieux efforts à puiser sans cesse dans mes indispensables ressources, et dont tu possèderas désormais l’usufruit massif et sans condition.
igné : Vance, ton serviteur prosterné.

 

Vance,
Douce Satine se sent minuscule et s'apprête à se ressaisir en se relançant sur son propre essai qui semble soudainement si insignifiant face à cette déclaration subtile et sensuelle. Quel savoir faire ! Je suis époustouflée, sidérée, toute émoustillée par ce texte sublime et intense. Je reste estomaquée, te remercie pour cette participation exceptionnelle et t'embrasse discrètement mais assurément en te susurrant mes félicitations.

                                

Satine

 

 




egaRde-moi ! Tu es ma Reine, je suis ton Roi...
RenfoRçons notRe Relation, RecentRons cette Recette de RéconfoRt !
Rappelle-toi notRe RencontRe...
Reclus l'un et l'autRe, apRès ce Récital, loRs de cette Réception,
quand nos RegaRds se sont RassuRés...
RemémoRe-toi quand ton Radis a Rebondi sur ma Redingote... quelle Rigolade !
Je RemeRcie ce Relent suR ma chemise... tu Renâclais à RépaRer ta maladResse.
En RépaRation, tu m'invitas dans ton RepaiRe pour paRtager un Repas.
Renouveau, Renaissance, mon coeuR RedémaRRait...
RéseRvée, mais Rusée telle une RenaRde, tu es Revenue de la cuisine en déshabillé Rouge...
Réussite absolue de ce RetouR impRévu ainsi, tu as Réveillé en moi des Rêves enfouis !
Si, à cet instant, j'avais envie de t'écRiRe une Rhapsodie,
une Reviviscence me poussa à êtRe RevanchaRd...

evenant si sensuelle vêtue, je Revendiquais de te RévéRer...
Ribambelle d'atouRs d'une extRême Richesse à peine voilée,
RabougRi, un peu Ridicule, je me suis Risqué...
Ainsi notRe aventuRe Romanesque s'est lancée dans une Ronde Rythmique.
Ne me Rue pas dans les brancaRds !
Tu es mon Rubis, ma Rose, ma gelée Royale,
et, sans toi, ma Ruche n'a plus de Reine : elle ne vaut pas une Roupie !
Ne Ruine pas notRe aveniR avec une RuptuRe,
la Rudesse de tes mots fait Ruisseler mes laRmes,
je Rugis à l'idée de peRdRe ta Rousse tResse...
Je RegRette notRe Royaume Rutilant,
je RéitèRe donc ma demande de Réparation...
Avec tant de passion, l'AmouR RejailliRa !
A toi, ma Rainette... ton Roitelet.


Abeilles50

 

Mon oi Rêve d'une Relation sincèRe, Romantique et meRveilleuse avec la Reine mais cette deRnièRe loin d'êtRe RéseRvée lui soRt le gRand jeu. Revêtue de Rouge et teRRiblement sexy, elle cheRche à attiRer aupRès d’elle son héRos, sa bRute chevaleResque et ne Recule devant Rien. Rusée et pRête à tout, elle tiRe les coRdes de son aRc ensoRcelé, mène le Rock et n'a pas fRoid aux iRis. Elle Rejette tout cRédit, ne maRchande pas, elle gouveRne telle une souveRaine, une Régente RévolutionnaiRe avec une main de feR. DéteRminée, Rien ne lui fait peuR, nul ne l'effRaie, elle est la Reine, elle diRige sa couR, ses ménestRels et tRoubadouRs et face à ses gRands aiRs, nous n'avons qu'à nous taiRe et obéiR sous peine de subiR des RepRésailles plus teRRibles, RevanchaRdes et cRuelles voiRe piRe encoRe. Laissons faiRe, Repentons-nous, face à tant d'aRdeuRs et de chaleuR bRûlante, il est pRéféRable de se Rabaisser, de se pRostRer, de se pRosteRner mais suRtout pas de tiRer sa RévéRence maladRoite. PRofitons allègRement et sans Retenue de la pRoposition seRvie suR un plateau d’aRgent caR peut-êtRe qu'elle ne se RenouvelleRa jamais.

Satine


 

 

 



La anthie
ne craint pas le Xénon, elle scrute le Xénocristal, et non Xénophobe, plutôt Xénophile, elle se pose sur un Xéranthème. Xérophile, aucune Xérodermie, elle parle le Xian, et le Xérus, lui, comprend rien ! Elle arrive sur une Ximenia, près d'elle, un Xylocope, ils ne sont pas Xylophages, et le Xylème à proximité ne craint rien ! Au loin, un Xylophone pousse les notes, et réveille le Xiphophore... La Xérophyte du papillon doit lui jouer des tours puisqu'il finit son parcours sur une Xanthophycée...


Abeilles50

 

  Je reste fiée devant cette miXture eXhibée ô combien seXy, eXtraordinairement aCCentuée avec un maXimum de X. Il serait eXceptionnel de renouveler cette eXpérience infleXible qu’on essaie de malaXer. Je m’eXile et m’eXpatrie dans l’aXe vers un aCCès eXigu, un eXit. On ne m’eXcommunie pas, on m’eXhorte mais je m’asphyXie, je manque d’oXygène, je suis veXée et cherche la riXe, on m’oCCit. J’eXpulse mes dernières eXpirations dans un eXcès de rage laXative et avec eXcentricité je m’eXporte vers OXo, planète eXploitée, taXée  par l’oCCident où vit FoX Mulder paCSé avec Scully et des eXtra-terrestres. Je m’eXprime de façon ineXplicable, eXtralucide, j’eXtrais et faXe tous mes teXtes et indeXs par téleX puis téléteX avec eXactitude pour prouver mon eXistence et là j’eXulte, je m’eXalte, je me relaXe, l’eXamen est terminé.

Satine

 



e Long de La mer, beLLe, comme La Lune qui iLLumine cette soirée d'été...Je songe à L'éterneL amour ceLui qui bat, Lancinant, Langoureux, jamais Lassant...
Je me rapeLLe Les Longues Lettres, que je Lisais miLLe et miLLe fois Le coeur en bouLe, en maL de toi...
Et puis La fin du siLence, La pLénitude..Tu aLLais être Là...
Sans, eLLe qui tient La Longe de ta Liberté...Même La bas, eLLe n'est pas Loin, mais Là, ce soir La fLamme de regard est pour moi...
Tu m'enLaces, Lasse de cette vie qui te Lie à un demain qui n'est pLus le tien...

 

 

EdensLand

 

 

 

Ah cette famme qui iLLumine notre paLpitant, cette chaLeur Langoureuse qui circuLe Lentement d'une ceLLuLe à L'autre et nous combLe jusqu'à notre point cuLminant. Tu en parLes avec déLicatesse, éLoquence et aLanguissement comme si L'amour était Le symboLe Légitime de L'aLchimie véritabLe entre deux aduLtes Libres et pourtant si pâLes, Livides, seuLs et maLheureux Lorsqu'iLs sont éLoignés L'un de L'autre. Las, L'être éLu est aLors La Lumière ébLouissante qui écLaire nos Lendemains difficiLes et sans LaqueLLe nous nous affaibLissons épLorés, inutiLes, totaLement viLs et minuscuLes. HaLte-Là jaLousie, isoLement, coLère, caLomnie, aLcooLisme, bouLimie, Laideur, impoLitesse et autres gaLères et maLadies, on n'insuLte pas L'amour, on L'embeLLit et on Le vit !


Satine

 

 



échante
Maurice Machiavélique
Macule Ma Madone Mafflue
MaMan Maugrée
Maîtrisant MaladroiteMent
Mes Molosses Malpolis
Maternelle, Marie Modère Mes Mots
Me Morigène MalicieuseMent
Maintenant MaMan Me Mande
Manquant Mes « Merci » Miraculeux
Méchante, MadeMoiselle Mérite Ma Main
MalheureuseMent, Malade.
MoMentanéMent Menottée
Mes Manigances Moururent
Mes Magistrales Manières Me Marquèrent.

 

 

Bataillou

 

 

Avec édisance et Maladresse,

Michelle Maugrée et Martèle

Ses Mensonges interMinables

CoMMe une Mégère Machiavélique.

Je fais Mine de M'enferMer

Et de M'isoler pour M'éloigner d'elle,

Mais elle Me suit, Me MalMène et M'eMMène

Dans son Monde Monstrueux, Malsain

Où doMinent Méchancetés, caloMnies et Morts.

Cette gaMine griMaçante n'a aucune féMinité,

Elle ne se Mire jaMais dans les Miroirs MêMe Mats

Pour ne pas Montrer sa Mocheté.

Elle est éMineMMent déMoniaque

Et M'effraie affreuseMent, horribleMent.

Chaque Matin, elle Me vole un Morceau de Mon âMe

Qu’elle Met à nu aux yeux du Monde.

Je Me Meurs douceMent et fataleMent.

Je M'envole MalheureuseMent et inévitableMent

Vers le firMaMent Magnifique, luMinescent

Où deMeurent Mes aïeux.

Carpe dieM Mes aMis.


Satine

 

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commentaires

S
Je te fais confiance Maïlyse, je suis sûre qu'il sera à ta hauteur... Je ne doute aucunement de tes capacités... <br /> Juste une info, je pars en vacances le 4 juillet, alors si jamais il n'est pas publié dans la semaine qui suit, tu sauras pourquoi.... Prends ton temps, ne te dépêche pas pour autant...<br /> Bisous et bon dimanche
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M
Bonsoir Satine,<br /> Je viens te dire que mon petit texte en A avance et à dos d'anesse je vais bientôt Arrivée hihihihihi je pense que tu l auras la semaine pro...<br /> Je prend mon temps ne t'inquiète pas...<br /> Je te souhaite une douce soirée<br /> Gros bisous amicaux bon w end à toi...
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S
Chouette, je suis super contente que tu y participes Maïlyse. Prends le temps qu'il te faut mais tu verras ça va assez vite, je te fais confiance.<br /> Bisous
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M
Je vais me lancer. Avec le A ma lettre favorie... Je vais y réfléchir Satine et dès que j ai le temps je te fais un texte avec ce A...<br /> Bisous et douce soirée<br /> A bientôt.... Certainement
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S
Mais non Maïlyse, ce n'est pas si difficile que ça, il suffit en fait de se lancer... Je n'ai aucun doute sur tes capacités et je serais ravie de poster aussi ton texte...
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M
Bonsoir Satine, Ou la la cela me parrait bien difficile je n'ai pas tout compris mais j ai lu toute cette gymnastique dont chacun à bien oeuvré... Hihihihihi que d inspiration tout ça... Bon je vais lire plus loin... Bises amicales en attendant et c est pas facile de laisser des coms.... Grrrrrrrrrrrrrr OB
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S
Oui je suis très contente de la participation de chacun.
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E
De beaux exercices de style.
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S
Merci Cath et sois la bienvenue. Je suis ravie de voir que tu accordes aussi beaucoup d'importance à la beauté des mots... Je passerai voir ton blog demain, promis.<br /> Amitiés poétiques
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C
Superbes textes qui mettent bien en évidence l'importance des sons pour créer la beauté. <br /> Bon 1er mai à tous
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