Deuxième poésie écrite pour une amie, il s’agit de la suite du poème « dix semaines » déjà publié.
Le destin nous a permis de nous rencontrer,
Rapidement nous avons parlé, échangé,
Nos talents d’écriture nous ont rapprochés
Tant et si bien qu’aujourd’hui nous sommes scellés.
Mais voilà, nous n’étions ni libres, ni mariés,
Nous ignorions vraiment où nous mettions les pieds,
Nos couples battaient de l’aile, on s’égarait
Et plus on avançait, plus on s’en éloignait.
« Un avenir avec toi » devint mon adage,
Par tes yeux, je voyais un si doux paysage,
Mon amour pour toi me donna force et courage,
Grâce à lui, je réussis à tourner la page.
Maintenant je t’attends avec tant d’impatience
Que chaque jour loin de toi se fait violence,
Quand je t’imagine avec elle, ça m’offense,
Je me cogne, je me perds dans ce flou immense.
Plusieurs fois tu as eu l’occasion de partir,
Mais ses mots, vos enfants ont su te retenir,
Or, avec elle, tu ne vois plus d’avenir,
Pourras-tu finalement, un jour, me choisir ?
Tu dis souvent que tu seras à mes côtés,
Multiplies de tendres égards à mon sujet,
Te montres davantage attaché, dévoué ;
J’espère seulement ne pas me fourvoyer.
Face à ton hésitation, je t’ai prévenu :
Je n’attendrai pas indéfiniment non plus,
Je ne veux plus espérer et être déçue,
Je n’accepterai ni trahison, ni abus.
Ta paternité rend les choses difficiles
Je veux bien être compréhensive, docile ;
Prochainement tu devras dénouer les fils
Ou je trouverai une histoire plus facile.
Pour l’heure, mon cœur me dit que tu ne mens pas
Car tu as de plus en plus d’attentions pour moi,
Je rêve encore à un paradis avec toi,
Et je m’endors chaque nuit, au creux de tes bras.