Pour participer au défi n° 37 d’abeilles50 dont le thème est : « expressions et mots en délire », j’ai choisi de traiter les expressions en rapport avec nos amis les animaux.
Qui a dit qu’il n’y avait pas de lézard ? Il y a une araignée au plafond. Il pleut comme vache qui pisse, c’est un vrai panier de crabes ici, on est serrés comme des sardines, j’en ai le bourdon. A force, je suis rouge comme une écrevisse et je vais devenir maigre comme un coucou au lieu d’être gras comme un cochon. Aurais-je une taille de guêpe ? Par manque d’espace, je souffle comme un phoque. J’en ai marre de faire le pied de grue et d’être le dindon de la farce.
Mes amis me regardent avec des yeux de merlan frit ou des yeux de biche parce que je suis connu comme le loup blanc et que je n’ai pas une cervelle de moineau. J’ai beau être malin comme un singe, je dois l’avouer, j’ai la chair de poule, j’ai peur qu’on me fasse avaler des couleuvres. Peut-être vont-ils nous tirer les vers du nez ou seulement nous faire tourner en bourrique…
Je ne sais pas si je dois être muet comme une carpe ou pousser des cris d’orfraie. Nos ravisseurs ont une langue de vipère, ça leur plaît de taquiner le goujon, ils rient comme des baleines. Nous ne sommes pas ravitaillés par les corbeaux, j’ai une faim de loup, je crois que je vais verser des larmes de crocodile et quand je serai à bout, je bayerai aux corneilles.
Avec mon œil de lynx, je constate que les gardiens sont frais comme des gardons, gais comme des pinsons, pour eux, on ne vaut pas un pet de lapin, on est de la roupie de sansonnet. Ils sont têtus comme des ânes, butés comme des mulets. Croient-ils avoir trouver la poule aux yeux d’or ? Ils sont fiers comme des paons, se pavanent comme des coqs dans une basse-cour et frétillent comme des poissons.
Je crois qu’il faut mettre bien plus qu’une grenouille dans le bénitier pour nous sortir de ce piège à rats. Il faut qu’on quitte ce froid de canard, ce temps de chien, ce trou de souris, qu’on s’échappe à pas de loup. Il faut que je bouge, j’ai les vers au cul et mes oreilles d’éléphant sont en train de geler.
Heureusement ce n’était qu’un rêve, je dormais comme un loir.