Je n'aurais pas écrit d'articles sur cette saga de Stefenie MEYER si elle n’en valait pas le détour. Elle fait partie des quelques romans dont je n’ai pu détacher le regard et que j’ai lus en deux ou trois jours. Place maintenant à quelques révélations avec une petite mise en bouche : la quatrième de couverture du premier tome :
Bella, dix-sept ans, décide de quitter l’Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère, pour s’installer chez son père. Elle croit renoncer à tout ce qu’elle aime, certaine qu’elle ne s’habituera jamais ni à la pluie, ni à Forks où l’anonymat est interdit. Mais elle rencontre Edward, lycéen de son âge, d’une beauté inquiétante. Quels mystères et quels dangers cache cet être insaisissable, aux humeurs si changeantes ? A la fois attirant et hors d’atteinte, Edward Cullen n’est pas humain. Il est plus que ça. Bella en est certaine.
Et effectivement il est plus que ça. C’est un mystère inquiétant, intriguant mais terriblement attirant. Il forme avec ses frères et sœurs un véritable clan fermé aux autres lycéens qui se meut avec une grâce indescriptible. Leurs regards étranges vous transpercent et parfois vous font peur et pourtant on ne peut les quitter des yeux. Bella est tout de suite intriguée par Edward qui semble mal à l’aise en sa compagnie et ne lui adresse que des regards perçants et froids qui la bouleversent. Il est le seul à ne pas lui souhaiter la bienvenue dans cette petite ville où tout le monde se connaît et se côtoie. Si d’abord elle veut le fuir parce qu’elle en a peur, elle ne peut pour autant se détacher de lui et de tout l’aura qu’il dégage. Elle veut comprendre pourquoi il la méprise et cherche à l’éviter.
Tout bascule le jour où il lui sauve la vie en stoppant de ses mains un fourgon qui glissant sur la neige était prêt à l’écraser contre sa camionnette. Elle découvre alors la force qu’il possède et cherche à éclaircir ce miracle, à percer le mystère de cet être qui accapare ses pensées. Bien entendu il niera avoir commis cet acte héroïque et lui conseillera de l’éviter pour sa propre sécurité. Mais déjà l’attirance s’est transformée en amour dans le cœur de Bella. Elle se donne alors pour seul but d’éclaircir les zones d’ombre qui voilent la vérité. Edward est confronté à un terrible dilemme, certes il est profondément attiré par Bella que son odeur fascine étrangement mais il ne peut dévoiler son secret et mettre en péril la vie tranquille de sa famille.
Un indice sera finalement dévoilé, à son insu, par un ami d’enfance de Bella qui va lui raconter la légende des Sang-Froid, un peuple de vampires qui s’est installé dans la région il y a des années et a promis de ne plus chasser les humains, parole qu’ils ont tenu jusque là. Bella comprend alors tout de suite qu’Edward est l’un d’eux. Cela ne l’effraie pas tellement tant elle est déjà éprise par ce bel inconnu. Elle ne sait que faire et ne peut qu’imaginer un avenir flou. Pourtant elle ne va écouter que son cœur et poursuivre ses investigations. Peu à peu, Edward va plier devant sa ténacité et lui faire confiance. Il lui avouera être un vampire et l’incitera à nouveau à garder ses distances tant l’odeur de son sang le perturbe. Il ignore s’il pourrait résister et chassera les animaux avant chaque rendez-vous avec elle par sécurité. Mais il cèdera au fur et à mesure à l’attirance indescriptible et tenace qu’il ressent pour elle et lui confiera tous ses secrets de vie. Ils débuteront une liaison particulière parce qu’ils ne peuvent nier l’évidence faite de révélations spectaculaires et ô combien enivrantes. Mais voilà des visiteurs vont perturber le petit cocon qu’ils se créent doucement et s’en prendre à Bella. Le clan des vampires formera alors une alliance pour tenter de la protéger…
Ne vous inquiétez pas, je ne vous dévoile rien de plus ici que ce que vous pourriez deviner avec la bande annonce. Je tenais à vous faire part un peu de l’histoire de ce premier tome, histoire de vous persuader de le lire si tout comme moi, vous aimez les histoires de vampires…
Les premières pages plantent le décor. On apprend beaucoup de choses sur le comportement de Bella qui se sent perdue dans cette petite ville. Son nouveau lycée, la vie avec son père l’effraient quelque peu, ce qu’on peut aisément comprendre. Elle rougit facilement et se sent mal à l’aise à l’approche d’autres élèves, ce qui m’a permit de m’identifier à elle. Finalement la seule chose intéressante dans cette routine c’est Edward qui va se révéler à elle tout d’abord comme un ennemi à fuir puis comme une énigme à la beauté étincelante qui la perturbe. S’il cherche à la fuir c’est pour la protéger mais plus il met d’écarts, plus elle cherche à les réduire. Si l’amourette met du temps à se déclarer, leur comportement se comprend finalement avec les déclarations d’Edward. Dès le milieu du livre, je ne pouvais que m’accrocher aux pages et attendre patiemment qu’il se révèle davantage. Comme Bella j’étais pendu à ses lèvres et voulais tout savoir. Les questions qui me venaient à l’esprit, elle les posait et du coup je me sentais en interaction avec ce couple improbable qui se dessinait.
Je comprenais son attirance pour lui tant les histoires de vampires me passionnent et craignais une fin tragique. J’avais envie de les pousser dans les bras l’un de l’autre mais en même temps je ne cessais de me demander ce que je ferais à la place de Bella et acceptais le temps qui s’écoulait pour bien poser les choses et exposer les doutes. Ils accepteront finalement le danger de leur couple, ne pouvant jeter un voile sur l’aura qui les attire inévitablement. La fin n’en est que meilleure, les sentiments laissent davantage place à l’action de vampires dans toute sa splendeur. On attendait cela, un peu de stress, de mouvement, de chasse, de stratégie, de pouvoirs. C’est le panel du costume de vampire qui est attirant aussi et qui manquait à l’histoire. On tourne les pages sans s’en rendre compte, on lit et dévore chaque phrase, on s’imagine avec aisance à la place de Bella tiraillée entre son amour et son angoisse, entre les épreuves et la culpabilité. C’est son cœur qui bat dans notre poitrine, on aimerait être à sa place, poussés par l’envie de vivre dans le merveilleux et l’étrange et de quitter notre routine pour vivre d’autres aventures. Mais voilà elles se révèleront plus dangereuses et douloureuses que prévues, alors on se résigne, ce n’est qu’une histoire. On se précipite vers la fin, déterminés, angoissés mais les pages se tournent finalement bien trop vite, on arrive presque au bout mais on en veut encore. On ferme le livre, le cœur battant, l’histoire est finie mais on n’a qu’une hâte : dévorer le deuxième tome.